ALGERIE=AFGHANISTAN ??(7)+ PHOTOS
9/12 décembre 1960: dernier voyage de De Gaulle en Algérie. Manifestations populaires violentes à ALGER
Je me trouve à MILIANA dans l ouest ALGEROIS....L 'hiver est venu :il fait froid parfois sur notre montagne.....
Le Général fait seulement la tournée des états majors. Les journalistes nous expliquent que la « tournée des popotes » lui permet de prendre le pouls des militaires ….Voire ?....
Entre ALGER où il arrive et ORLEANVILLE et ORAN où il doit aller , l’ ALGERIE est barrée d une chaîne ( du nord au sud ) de petites montagnes ou collines qui partent de la mer pour descendre jusqu aux plateaux de l ' ATLAS
La route nationale RN4 et la voie ferrée se glissent depuis l’ouest de la MITIDJA entre les montagnes, par un col cerné de forets ou de nombreux attentats ont eu lieu et le train a été attaqué !
Pas question pour lui de les emprunter!
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Le COLONEL MAGENDIE commande le SECTEUR ….Je le connais personnellement et il a peut -etre connu mes oncles chez les français libres en LIBYE ….L e transport du Général doit se faire demain en hélico mais nous savons que les fells disposent de mitrailleuses et peuvent canarder les hélicos qui passent …
Une solution : se montrer et envoyer les unités disponibles garder la route en bas !Prêtes à intervenir ……
Je pars de MILIANA avec les 3 batteries et ma Section…… et nous nous échelonnons dans les quelques villages en bas du col , nos soldats prêts à descendre des camions en voltige , au cas ou ?…..
C’est l’ hiver …Il fait froid ….AMBIANCE MORTELLEMENT PAUVRE ET TRISTE ….. Toutes les maisons ont les volets fermés en plein jour et qui sont barricadées , ou protégées par des sacs de sable …Même la petite mairie y a droit ….(.PHOTOS )…
QUELQUES JOURS PLUS TARD le .20 décembre: les Nations unies reconnaîtront à l'Algérie le droit à l'autodétermination. Je me demande s' il reste un seul pied noir ayant encore le courage de vivre ici dans la peur perpétuelle des fells …MAIS JE N 'EN VOIS PAS …Le village est désert.....Deux mois plus tard :fin janvier j'apprendrai qu il y a eu création de l'Organisation armée secrète (OAS) rassemblant les activistes européens contre l indépendance …..
A UN MOMENT un bruit grandit et s' enfle…
Je vois passer un puis deux puis trois hélicos …Je suppose que celui du Général est au milieu ….Mais qui sait ?
AUCUNE REFLEXION DE MES GARS ….Ils pensent à la quille si lointaine à cette époque …… Leur futur ne sera pas celui des gens qui habitent ici encore peut-etre...
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VOUS ALLEZ SUREMENT CROIRE QUE LES CHOSES AVAIENT BEAUCOUP CHANGE EXACTEMENT AU MEME ENDROIT en 1999 ….?????
VOICI UN COPIER COLLER « de Trente sept ans après l’indépendance, l’Algérie n’ a toujours pas trouvé la porte de sortie.
Carnet de campagne en Algérie
Par Moustapha Chelfi, journaliste algérien
Quand l’orage a éclaté au-dessus de l’oued Djer, la file de voitures a ralenti jusqu’à rouler au pas . Sous la pluie battante, le contrôle a pris plus de temps que d’habitude. Un soldat, l’air méfiant, entre un aller et retour d’essuie-glace, tente de discerner les traits des passagers . Sur les talus, à l’avant et à l’arrière du poste de contrôle, dans des guérites sombres, des soldats tiennent sous leur feu l’enfilade de véhicules. Oued Djer, c’est le « tronçon de la mort » ; une route encaissée, un couloir étroit et dangereux, un endroit propice aux embuscades. Ce n’est pas un chemin vicinal pourtant, c’est même plus qu’une départementale ; c’est la RN 4, la route nationale qui joint Alger à Oran, le principal axe de communication du pays. C’est ici que commence la peur, à l’entrée de la wilaya d’ Aïn Defla, près du tunnel d’Adélia, le plus long du pays où, certains jours, le conducteur du train engageait le convoi sans être sûr de revoir la lumière du jour. Plusieurs fois, le GIA a fait sauter la voie ; plusieurs fois on a reposé les rails. Après le tunnel, c’est le col Kandek avec sa terrible déclivité au bas de laquelle se trouve El Khemis et la plaine du Chélif . Les poids lourds descendent la pente en première et si on se fait tirer dessus, on a le choix entre s’immobiliser sur place ou dévaler la pente à toute vitesse. A cet endroit, plus personne n’emprunte la routes qui mène à Miliana : trop de virages et pas assez de visibilité. Sur des kilomètres, les traces de cette guerre qui dure depuis sept ans et qui ne veut toujours pas dire son nom renseignent sur la violence de la confrontation : carcasses calcinées de véhicules abandonnés, maquis brûlés, arbres sciés pour dégager la vue, ponts dynamités, hameaux désertés, marabouts soufflés par les bombes. Aujourd’hui, m’explique le conducteur, les choses vont mieux ; l’armée a réoccupé le terrain et elle a mis les moyens . Pendant des années, ce territoire a été celui du GIA, »
Maintenant il parait que ça va infiniment mieux ET QUE C EST PRESQUE LA PAIX ……………….Oui enfin ..du moins en ALGERIE ! Mais en AFGHANISTAN ......?????
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