mardi 20 janvier 2015

Le pouvoir de l'Imaginaire ( 382 ) BIG DATA suite

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-« Tu m’as présenté hier  PAPY   cet Avenir sous la forme compacte de deux mots américains : BIG DATA ! EXPLIQUE-TOI UN PEU !
-« O K ! j’ai eu la chance  PIERRE  d’avoir la connaissance  d’une prévision faite par deux spécialistes USA en 2006 pour 2020  . C’est la photo du magazine NATURE   que je t’ai présenté la dernière fois  …Comme nous voilà arrivés en 2015 , nous pouvons d’ores et déjà  pleinement apprécier si    leur prospective ( ou futurologie ) est en voie de se réaliser !! C’est assez rare !
-« Tu excites ma curiosité !
-« Pour apprécier les directions à venir d’une science, et en particulier les mathématiques qui deviennent si diverses, il faut non seulement être un expert et en connaitre le Présent , mais aussi être capable de distanciation ….Or NATURE avait consacré son dossier plutôt  à l'avenir des relations entre informatique et science d'ici les 15 prochaines années.  Stephen  Muggletons  avait prédit des relations de plus en plus interdépendantes non seulement à cause de l'accroissement exponentiel des volumes de données, mais surtout parce que les scientifiques sont de moins en moins capables de conceptualiser la profondeur des relations entre  les données sans l'aide de l'informatique…..
-«  Tu m’étonnes  PAPY  Car je suppose que si toi , tu définis le modèle  de dépouillement   , l’informatique   te fournira des données  de l’ appareillage  de mesure  qui répondent  par  une certaine dispersion  des  résultats  et par le calcul d’une variance et d’un écart type   sigma , 5 de ces derniers  te répondront par oui ou non  ! Peut-on parler  alors d’une conceptualisation insuffisante ? Que peut-on espérer de plus ?
-«  Tu as raison pour ce cas-là et il illustre la   découverte du  boson de  HIGGS  mais  il s’agissait de lois  statistiques  simples ……. Et le numéro de NATURE  comportait plusieurs auteurs futurologues  :Alexander Szalay et Jim Gray avaient prédit : » Les expériences comporteront toujours plus de données, les analyses deviendront toujours plus complexes et les données seront  plus difficiles à documenter et à reproduire.” Et cela s’est vérifié  plutôt plus que  moins …
 Declan Butler lui avait parlé des millions  d’ordinateurs  simples  qui seront enchâssés dans la structure du monde réel. Ils agiront de concert, partageant les données que chacun d'entre eux amasse, afin de produire des représentations numériques utilisables du monde. Il  y a eu quelques essais , c’est vrai , mais ça n’a pas «  cassé des manivelles » !
 Vernor Vinge pensait étendre lui  les capacités des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, et produire des services qui dépasseraient les barrières que créent les jargons techniques, relieraient les spécialités, rassembleraient des groupes dont les problèmes ou les solutions sont complémentaires – Cela fait partie des choses qui se sont en effet parfois produites ….
-« Alors et en définitive  , que conclure ?
-«  Que le développement rapide des données numériques   , du calcul intensif et de la simulation numérique  sera surement un outil stratégique  sur le plan économique, industriel  et peut être sociétal ( p.e :  cloud computing) …..Qu il le soit   sur le plan  de certaines  autres   parties spécifiques de la science c’est aussi probable ( dans le dépouillement des données  astronomiques des sondes  spatiales et de  leurs instruments par exemple )  mais , à mon avis ce n’est pas de ce côté-là qu’ il faut attendre   de nouvelles mathématiques ….Des algorithmes perfectionnés , de nouveaux logiciels , de nouvelles  méthodes d’analyse  ,  des coordinations de moyens  plus efficaces ,des millions d’heures de calcul fournies  , des modèles archi- sophistiqués  à N variables ou paramètres  … d’accord  PIERRE !!! Mais de là à espérer  que ces moyens  d’ EXPLOITATION ESSENTIELLEMENT STATISTIQUE DES big data  vont résoudre  les problèmes  non résolus des maths  et notamment  ceux du Millénaire de l’Institut  CRAY  , il  y a plus que  de la marge…Le futur de l’informatique sera peut-être dans le futur d’Internet ou dans la résolution  bien  plus fréquente de  problèmes économiques  , industriels  ,sociétaux et scientifiques spécialisés …Mais  ce n’est plus mon sujet…..il s’agit là d’une toute autre histoire , dirait RUDYARD KIPLING !
-«  De ta part PAPY  ce type de demi - conclusion   ne m’étonnes plus !....Scepticisme  foncier ou modestie   et prudence indécrottables ???
-« PIERRE….I l faut  savoir résister aux emballements ! Le monde d’aujourd’hui tel qu’on l’imaginait avant est très différent, principalement parce que les révolutions technologiques qui ont transformé notre monde  ne sont pas celles que nous attendions…….Ta génération née dans les années1990- 2000 n’aura pas connu un monde sans Internet…..Elle ne va plus chez l’épicier du coin car il a  presque disparu…..  Elle commence à remplacer les  mails par Facebook et elle joue, tweete, lit ses livres, écoute sa musique et voit ses films sur des terminaux qui servaient en principe à téléphoner et qui rentrent dans  ta poche…..Alors pourquoi se montrer TROP   péremptoire dans ses affirmations  sur l’AVENIR  comme le programme   GERARD BERRY  dans  son interview ?? ( LES   DOSSIERS DE LA RECHERCHE  DEC 2011 VOIR MA PHOTO )


Abstract :
Supercomputers, cloud computing  ,   statistical treatment of huge digital data, etc. will surely work for future, but they will not  be  typically  progress generators  for  advanced math and for  solving difficult problems .The future is still largely unpredictable as shown in the forecasts made the past: EVERYONE CANNOT BE  JULES VERNE!


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