mardi 4 avril 2017

Le moteur des superamas galactiques

Avant de redémarrer une de mes séries habituelles  ,je me sens bridé ( et pour ne pas dire brimé ) par la décision de  L OBS  de « fermer le bec » a ses  Blogs … Bien entendu  mes graphiques et mes figures interdisent que je passe ( comme je le fais actuellement ) mes articles en commentaires où  seul  peut figurer  du texte …..  Laissez-moi donc en compensation ,   dans le court exposé d’aujourd’hui  vous exprimer le plaisir que j’ai eu à recevoir et lire  le numéro de la RECHERCHE  d’avril 2017 :titre ce couverture «  L’antimatière défie les lois de la physique ».
Si l’une de ces pages  m’a  plu davantage, c’est celle qui  s’intitule : » Un grand vide fait bouger les amas galactiques «  signé d’Adrien   Denèle.Pour ceux qui lisent régulièrement mes rubriques   ,le rappel  de ce continent galactique LANIAKEA    les ramènera en automne 2014 . Laniakea   signifie  « paradis incommensurable » ou « horizon céleste immense » en hawaïen).J ‘avais contacté alors  mon collègue de SACLAY  Daniel Pomarede  ainsi que Hélène Courtois de Lyon  pour qu’ ils m expliquent en détail leur résultats et la suite de leur projet …..
Pourquoi ce sujet me plonge –t-il dans un tel  surcroît d’intérêt ?
Les observations astronomiques  ,une fois sorties des échelles galactiques révèlent   que les lois des amas et de façon plus générales de l’univers dans son ensemble    ne sont  peut-être pas uniquement le résultat conjoint  du modèle standard et de la relativité générale ….Au-delà de cette échelle ,  on a développé la notion d’ « amas galactique »…L’expression désigne  l'association de plus d'une centaine de galaxies encore  faiblement  liées entre elles par la gravitation. En dessous de 100, on parle plutôt de groupe de galaxies. A  l’inverse  et semble-t-il à une échelle encore plus grande il est proposé actuellement la notion de «  Superamas ».Ce serait  les plus grandes structures connues dans l'Univers. …….Et leur extension (D'après Gayoung Chon et al., la taille d'un superamas varierait  de plusieurs dizaines de mégaparsecs (Mpc)    pose alors   la question  de leur  force de  cohésion  à de si grandes    distances.D’où vient-elle ?
Et comme vous me poseriez  inévitablement la question : existe t-il des structures encore plus immenses dans  l’univers je vous réponds affirmativement : Les filaments galactiques sont parmi les plus grandes structures , c’est à dire entre 163 à 261 millions d'années-lumière
Mais revenons aux résultats de R. Brent Tully, Hélène Courtois, Yehuda Hoffman et Daniel Pomarède, L’explication de  Daniel me donne de la joie  car j’ai prévu ce phénomène précis    et proposé une solution intuitive dès  2008 dans mon cours sur « LA PHYSIQUE DES HORIZONS HUMAINS »…..
Je cite   leurs résultats et sa traduction résumée :   Le mouvement de notre galaxie  serait en grande partie issu de l’effet repoussoir d’une gigantesque zone  de densité bien plus faible ……c'est moins Le Grand Attracteur qui serait la source de notre mouvement... que l'inverse, si l'on peut dire. A l'attraction succède la répulsion. Notre irrésistible 630 km/s naîtrait, au contraire, "d'un phénomène d'évacuation. Nous serions en quelque sorte repoussés par une région de l'univers en train de se vider. Et qui devient de plus en plus vide". »
« Our Local Group of galaxies is moving with respect to the cosmic microwave background (CMB) with a velocity 1 of V CMB = 631 ± 20 km s−1 and participates in a bulk flow that extends out to distances of ~20,000 km s−1 or more 2,​3,​4 . There has been an implicit assumption that overabundances of galaxies induce the Local Group motion 5,​6,​7 . Yet underdense regions push as much as overdensities attract 8 , but they are deficient in light and consequently difficult to chart. It was suggested a decade ago that an underdensity in the northern hemisphere roughly 15,000 km s−1 away contributes significantly to the observed flow 9 . We show here that repulsion from an underdensity is important and that the dominant influences causing the observed flow are a single attractor — associated with the Shapley concentration — and a single previously unidentified repeller, which contribute roughly equally to the CMB dipole. The bulk flow is closely anti-aligned with the repeller out to 16,000 ± 4,500 km s−1. This ‘dipole repeller’ is predicted to be associated with a void in the distribution of galaxies.”

 Résultats de recherche d'images pour « yehuda hoffman »


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