lundi 11 septembre 2017

LE POUVOIR DE L IMAGINAIRE /N°535 / A la recherche de définitions....!

Il est licite de retrouver ses bases lorsqu’une question  ne trouve sa réponse approximative  que dans une dissertation sémantique  …Particulièrement   quand un  problème scientifique  se pose je cherche secours auprès des mathématiques  car leur   usage  s’appuie sur des définitions précises et pointues ….Mes  correspondants m’ayant paru  se crisper  sur le terme d’ «  Espace »  ainsi que sur l’adjectif «  éternel »  je vais essayer de leur montrer  ce que la Théorie   thermodynamique  des Equilibres peut apporter…je me propose de vous présenter un dialogue fictif avec mes deux comparses  Mr X et Mr  Y
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-Mr X : »Si  nous  commencions par  définir la Réalité de notre univers ?
-Moi :-«Pas de physiologie  des sens ,de psychologie ou de philosophie s’il vous plait ! Définissons brièvement  le Réel  comme représenté par  l’Ensemble  de tout ce qui existe   , « choses » et relations phénoménologiques entre elles.
-Mr Y : » l’Ensemble de  tout le Réel  inclut-il  l’Ensemble   « Espace » ( au sens Théorie de CANTOR-DEDEKIND) ?…..
-Moi : » Pourquoi pas ?? Si l’Espace  n’ est défini , pour commencer , que comme  un  banal«  Conteneur » ,un simple » cadre »  ,le lieu géométrique  où se trouvent    les « choses »   et les phénomènes qui les concernent ????
-Mr  X »La théorie des Ensembles  n’est utile  que par la précision de ses définitions …Chaque  élément de l’ensemble doit présenter des propriétés identiques…Ne mélangeons  pas les torchons et les serviettes !
-Moi : » Oui …Mais  alors cela implique que  l’Espace  puisse  être composé de plusieurs  sous -ensembles    …
  Pour y voir clair ,cherchons  les pistes  pour     les différencier  et les caractériser  …On peut en envisager plusieurs   :d’après les  paramètres  intuitifs  discriminants fournis par nos sens ,il y a   :   les  volumes  , le temps , le mouvement ,  les forces , la lumière , les masses  et les lois physiques qui les relient  etc. Mais ce faisant,  je ne suis pas sûr  que nous soyons  en état de les connaitre tous,ces paramètres , puisque  depuis Peerlmutter   une sorte d’univers noir  ( énergie ,masses , étoiles , trous  etc. ) semble devenir nécessaire et reste inexpliqué en partie …
Mr X : »OLIVIER ! Ne seriez-vous pas en   train  de mélanger le concept d’ »Espace » , avec celui d’ « Espace des phases » ?
Moi ; « Oui je le reconnais ! En physique, l'espace des phases est un espace abstrait dont les coordonnées sont les variables dynamiques du système étudié. Mais je fais dans un souci de clarté pédagogique !!  En effet  d’autres  modes de différenciation peuvent être  aussi proposés :  le temps ou  l’ordre chronologique   ( l’analyse  de la suite des Espaces passés  , futurs   ou  possibles ),  ou même pour les «  initiés » on pourrait aller plus loin    comme  cela   résulterait du constat dde la non unification  de la gravitation avec les 4 autres forces reconnues et donc de branes différentes … 
 Alors Messieurs lançons nous  et permettez-moi de laisser  aller  mon  imaginaire (d’hérétique !),ET DENOMBRONS   l’existence possible  des variétés d’ Espaces suivants /
-          1 :L’Espace totalement vide    ( c’est peut être un  sous- ensemble vide  de l’ensemble  du  Réel )
-          2 :L’ espace     , énergétiquement au pseudo- équilibre  mais métastable  pour raisons diverses , connues ou non  
-          3 :L’ Espace  uniquement  ondulatoire par spectre électromagnétique
-          4 :L ‘Espace   empli de  toutes formes d’énergies  et  de masses
-          5 :Les Espaces  des superdimensions  d’échelle ( espaces  infiniment grands  d’univers multiples , connectés ou non ) ou ceux  des sous dimensions d’échelle  (  ,infiniment petits  ,subquantiques( ? ) etc. )
En résumant  sur un graphe   ces différents espaces   ,ils sont tous inclus   dans  l’ensemble du Réel … -MrX : « Constatons toutefois   que  notre analyse  s’arrête là ……Nous n’allons pas plus loin !
Moi : « A moins d’essayer d’utiliser maintenant  quelques  notions de thermodynamique ……..
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Mr X-« Essayons maintenant  de définir les fonctions d’état  de chacun de ces types d’Espaces ….
Supposons que les lecteurs  ignorent la thermodynamique  et ses concepts  et surtout  les outils que ces derniers apportent …
-Mr Y : « OLIVIER ! A quoi bon ?Que tout cela  me semble  compliqué !!, La Nature   n’obéit -elle pas au principe  de Maupertuis (  citation) « Maintenant, voici ce principe, si sage, si digne de l'Être suprême : lorsqu'il arrive quelque changement dans la Nature, la quantité d'Action employée pour ce changement est toujours la plus petite qu'il soit possible. » …..(Principe de la moindre quantité d'action pour la mécanique (1744) : « RESUMONS OLIVIER : La Nature fait simple !!! »
Mr X : » QUE NENNI ! des clous !
Il  y a  ici des gens  qui  ne s’intéressent qu’ à la seule Mécanique  ,  !!!......Et ne veulent  pas  en voir   les limitations …… 
-Moi : » INUTILE DE SE QUERELLER ! Non obstant ces critiques , je vais vous proposer une extension de la thermodynamique crée par WILLARD GIBBS  pour les équilibres  et  que j’ai beaucoup utilisé jadis …….   je sors donc de mes poches les outils suivants : Énergie interne , Énergie libre
ou énergie de Helmholtz, Enthalpie libre ou énergie de Gibbs , l’entropie  etc. 
 a suivre















1 commentaire:

  1. En amont de ces définitions d'espace il y a la notion de dualité et de localité. Notons toutefois qu'elles sont implicites dans votre point 2 : "énergétiquement au pseudo- équilibre mais métastable pour raisons diverses , connues ou non".

    En revanche, les solutions partant d'un zéro absolu ou vide absolu, sont irrémédiablement pénétrées de religion via un très spéculatif ex-nihilo. Comme 80% des physiciens de la planète sont croyants, ils en resteront là!

    Revenons au point 2. Il suggère deux états où l'équilibre métastable évolue vers une asymétrie. Selon OSCAR cette suggestion souffre d'imprécision bien qu'elle utilise les clés duales fondamentales de la physique : ETAT ET EVOLUTION.

    Il faut ici s'arrêter sur le "ET". Beaucoup ont tendance à le confondre avec le "OU" et souvent de type exclusif.

    Oscar considère l'état A comme une matrice éternelle et infinie dont une partie passe à l'état B. On a bien A ET B.
    Ainsi on a "en même temps" (sic) une bulle-univers (provisoire) plongée dans une matrice-univers (éternelle). Mais quelle est ce type d'éternité ? Il est difficile à décrire car M L T sont en équilibre (masqués) et que donc T ne s'écoule pas. Cela veut dire que ce n'est pas un T infini mais une absence de T. Cela revient au même !
    C'est là qu'intervient la notion de brassage aléatoire des des OSCARs oscillants. Pour un N très grand mais fini de d'OSCARs élémentaires, on peut s'amuser à compter le "temps" en unité de brassage, U. Ce nombre, lié à la factorielle N! est tellement grand que l'ultra faible probabilité de fusion (synchronisation) devient inexorable.

    Vous faisant grâce du détail (fouillé) des opérations amenant à la saturation-séparation-mitose du BEC "élu", on obtient une délocalisation des dipôles oscillants, qui libère MLT et donc T. A partir de ce moment ce T limité, borne le nombre potentiel de brassages. Cette limite revient à bloquer tout autres BEC en devenir. On montre comment l'augmentation de la taille de la bulle-univers, la rend vulnérable aux interactions de la matrice. Elle fini donc par la dissoudre en son sein et l'entropie (de désordre) retrouve ainsi sa valeur maximale avec le masquage MLT et donc du T. Tout recommence donc....

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