lundi 11 septembre 2023

sciences energiesenvironnement

 2023

Scientists make the first observation of a nucleus decaying into four particles after beta decay








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Des scientifiques font la première observation d'un noyau se désintégrant en quatre particules après une désintégration bêta
par le Département américain de l'énergie

Image de particules qui ont émergé du noyau après avoir subi une désintégration bêta résultant de ce nouveau mode de désintégration. Le noyau résultant s'est divisé en trois noyaux d'hélium (α) et un proton (p) provenant d'un seul point de désintégration (cercle rouge). Crédit : Image gracieuseté de J. Bishop
Tout le matériel qui nous entoure n’est pas stable. Certains matériaux peuvent subir une désintégration radioactive pour former des isotopes plus stables. Les scientifiques ont observé pour la première fois un nouveau mode de désintégration. Dans cette désintégration, une forme plus légère d'oxygène, l'oxygène 13 (avec huit protons et cinq neutrons), se désintègre en se brisant en trois noyaux d'hélium (un atome sans les électrons environnants), un proton et un positron (la version antimatière d'un électron).


Les scientifiques ont observé cette désintégration en observant un seul noyau se briser et en mesurant les produits de désintégration. L'étude est publiée dans la revue Physical Review Letters.

Les scientifiques ont déjà observé des modes intéressants de désintégration radioactive suite au processus appelé désintégration bêta-plus. C'est là qu'un proton se transforme en neutron et émet une partie de l'énergie produite par l'émission d'un positron et d'un antineutrino. Après cette désintégration bêta initiale, le noyau résultant peut avoir suffisamment d’énergie pour éliminer les particules supplémentaires par ébullition et se rendre plus stable.

Ce nouveau mode de désintégration est la première observation de trois noyaux d'hélium (particules alpha) et d'un proton émis après une désintégration bêta. Les résultats peuvent informer les scientifiques sur les processus de désintégration et les propriétés du noyau avant la désintégration.

Dans cette expérience, les chercheurs ont utilisé un accélérateur de particules connu sous le nom de cyclotron au Cyclotron Institute de la Texas A&M University pour produire un faisceau de noyaux radioactifs à haute énergie (environ 10 % de la vitesse de la lumière). Ils ont envoyé ce faisceau de matière radioactive, l’oxygène 13, dans un équipement connu sous le nom de Texas Active Target Time Projection Chamber (TexAT TPC).

Le matériau s'arrête à l'intérieur de ce détecteur rempli de dioxyde de carbone et se désintègre au bout d'une dizaine de millisecondes en émettant un positon et un neutrino (désintégration bêta-plus). En implantant l'oxygène 13 dans le détecteur, un noyau à la fois et en attendant qu'il se désintègre, les chercheurs ont mesuré toutes les particules qui s'évaporent après la désintégration bêta à l'aide du TexAT TPC.

Ensuite, ils ont analysé les données avec un programme informatique pour identifier les traces laissées par les particules dans le gaz. Cela leur a permis d'identifier les événements rares (qui ne se produisent qu'une fois sur 1 200 désintégrations) comme ceux où quatre des particules sont émises après une désintégration bêta.
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COMMENTAIRES
Ce resultat est interessant e noouveau  :mais pour ceux qui s interrogent  sur quels sont les 3 types de désintégration bêta ?voici des details .
Deux types de désintégration bêta peuvent se produire. Un type (désintégration bêta positive) libère une particule bêta chargée positivement appelée positron et un neutrino ; l'autre type (désintégration bêta négative) libère une particule bêta chargée négativement appelée électron et un antineutrino.Le  3 eme type trés rare est la double désintegtation :
 la décroissance beta sans émission de neutrinos est une quête poursuivie par des scientifiques du monde entier. En effet, cette observation représenterait une percée majeure dans plusieurs domaines tels que la physique nucléaire, la physique des particules, la physique des neutrinos et la cosmologie. Une étape importante pour la description théorique de ce phénomène vient d’être franchie par des scientifiques d’IJCLab, en collaboration avec leurs collègues du LNS-INFN en Italie et de l’Université de Caroline du Nord aux USA. Leurs résultats sont publiés dans Physical Review Letters.
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