lundi 25 juin 2018

LE POUVOIR DE L IMAGINAIRE /N° 602 / RETOUR SUR LA PHYSIQUE DES HORIZONS ...."


Ce numéro 602 du « Pouvoir de l’Imaginaire »  s’écarte un peu  du programme prévu , afin de répondre  à quelques questionnements  que  les lecteurs ont pu lire dans les commentaires ….
 Il est parfois impossible de  remonter à l’idée de départ d’une théorie physique ….Leurs auteurs  n’ont pas toujours la possibilité  de revenir sur l’intuition initiale, (certains parleraient d’inspiration)   qui a guidé leurs recherches ….. Toutefois   et pour en revenir au sujet des  derniers articles  du Pouvoir de l’Imaginaire, il faut aller chercher très loin dans le Passé pour trouver le premier qui se soit interrogé sur le terme ultime  de toute matière ….Et arrivé au « grain » le plus petit possible  il devient presque inévitable de se demander  pourquoi il n’existe rien  de plus petit encore , au-delà !Bien des gens connaissent la géniale  réflexion de  BLAISE PASCAL   sur l’homme confronté à ses deux infinis (l y a  peut-être autant d'univers dans l'infiniment petit que dans l'infiniment grand !)
….
Il faut arriver en revanche, au 20 ème siècle, pour  voir se poser la question : « Et si ce grain ultime de matière  , n’était plus fragmentable  , quelle pourrait en être la raison    ???

Il s’agit là d’une question posée dans le cadre de l’un de mes titres  déposés : « La physique  des horizons humains »    développé  jadis  dans mes blogs  du  Nouvel observateur. Et j’y avais  exposé les résultats des dernières recherches expérimentales  faites à ce jour sur les neutrinos ….Et tout ce qui a été présenté depuis  comme particule encore plus petite  n’est que réflexion théorique ….
 A la limite   un physicien de  Mécanique Quantique  se ferait fort de prétendre  alors  que toute particule de taille  inférieure à 10 puissance -35 mètre   n’est plus explicable dans le cadre de sa théorie   puisque  c’est la  longueur de  PLANCK  …..Mais cette particule existe-t-elle ?

A quoi sert-il de parler de taille lui répondrait un physicien nucléaire, qui sait lui que  le neutrino de vitesse adéquate  possède une section de capture si petite, qu’ il peut traverser toute  l’épaisseur de la  Terre sans être arrêté !!!

Une autre réponse provenant elle d un physicien qui casse les atomes sur d’énormes machines, le CERN/LHC  pourrait être formulée autrement : Pour casser un proton par un autre   en morceaux de plus en plus petits  , nous nous sommes arrêtés jusqu’à aujourd’hui  à 12 Tev   …… Et  de sa part il exprime  l’espérance de casser encore plus petit si on monte encore plus  en puissance de chocs ….  « Qui sait si nous n’atteindrons pas un jour     la limite observable  d’une taille de particule encore plus petite ????? » dit –il ….


Il ne faut donc alors  ne pas s’étonner  si  l’absence  de réponse nette   a la  question soulignée plus haut , a pris par le Passé  une autre direction et je la formule ainsi : 

«  Et si ce grain ultime qui n’est plus fragmentable  se présentait sous une autre forme  que   « matière »  , quelle serait alors  sa forme possible ? »

Et il n’est plus alors nécessaire d’être physicien  et se rappeler  la    gloire d’Einstein  avec    l’équation E= mc²    et suggérer la réponse    : Ce grain ultime sera constitué  par une  énergie , portée par  une onde particulière   qui présentera comme la matière   la possibilité de pouvoir  faire dans un espace-temps    de Relativité  Générale  du «  sur-place localement  » !!!

 Et je  me risque à penser que  l’inventeur de la première Corde  n’a pas dû être trop éloigné  de ce type de raisonnement quand il s’est efforcé  d’expliquer ainsi  de quoi étaient faits les éléments de « tripes«  d’un proton !!!!

« Comment confiner des ondes  pour qu’elles restent enfermées  et même emprisonnées dans     une  «  coquille » aussi   petite que celle de la dimension du proton  voire de l’électron  ?

Et , à ce moment-là , un physicien «  classique »  lèverait  le doigt   pour objecter : »En effet  nous  n’avons pas , dans notre spectre électromagnétique   de limitation de longueur d’onde  .. Cela ne veut pas dire cependant que   nous serions capable  de  la produire   à la dimension de   votre si petite   tripe de proton     car pouvoir  générer  ce genre de longueur  d’ondes  implique  une technique d’émission   de rayons «  ultra  gamma »

-«   Pensez donc, lui répondrait  un  astronome : cela correspond e 10 puissance 43  hertz   et à une  énergie de 10  puissance  9 joules  et nos gammas durs se situent   déjà à 10 puissance 19 hertz !!

-«   Non , mon objection principale   c’est que ce genre d’onde   n’a pas vocation a faire du sur place  mais a voyager  tout droit à 300000 km seconde !!

Ces objections conduiront alors  mes lecteurs admettre   que si la matière c’est de l’énergie  ,il faut chercher ailleurs que dans  le «  profil »  d’ une onde électromagnétique     pour produire cette onde  emprisonnée  sur du « sur place » !!!

Le raisonnement  qui suit consiste alors  à rechercher les éléments pour confiner de l’énergie  par une onde dont on se propose  a priori   la géométrie et  la   topologie adéquates    mais  dont on  ne se  fixe pas les paramètres   sauf pour rester dans l’ordre de grandeur   des dimensions   des » tripes de proton » OU POURQUOI PAS  , celles d’un électron  ou d’un neutrino !!!! !!! 

On s’aperçoit alors  que tous se réveillent   pour réclamer que  l’équation de la Corde   décrivant une particule dite «  matérielle »  puisse  pouvoir expliquer tout ce que la physique moderne  a   attribué    par exemple à un électron ou un proton ou un neutron , a savoir comment faire accepter  à cette Corde  confinée  , cette onde  emprisonnée en local les  4 types d’interaction  bien connues ( c’est à dire marier Relativité générale  ,  Mécanique quantique  et Théorie du champ de HIGGS ) !!!!…… Et à ce moment-là on se doit d’expliquer au lecteur qu’on passe à un formalisme mathématique  qui débouche sur une exigence  de dimensions multiples    et surtout de la description algébrique   et géométrique complète   nécessaire  

« ALORS ON N’EST PAS SORTI DE L’AUBERGE !!!!! »CLAME LEE SMOLIN !
 A suivre





6 commentaires:

  1. Bonjour Olivier.

    Me permettrez-vous d'être aujourd'hui spéculatif (encore plus que d'habitude !) ?

    Vous reprenez deux questionnements :
    - Et si ce grain ultime de matière, n’était plus fragmentable, quelle pourrait en être la raison ???
    - Et si ce grain ultime, qui n’est plus fragmentable, se présentait sous une autre forme que « matière », quelle serait alors sa forme possible ?

    Ma réponse (spéculative, donc) à ces deux questions est que, justement, le "grain ultime" change la forme de la matière, en passant du monde des ondes à celui de la matière solide, massique. Mais qu'un tel passage serait probablement très coûteux en énergie - et donc minimisé au maximum sur le plan volumique.

    Cela permettrait d'avoir un cosmos aussi immense, mais simultanément, fait "à l'économie", avec des parties aussi petites ! ...

    (Sinon, j'aurais du mal à imaginer que la nature ait à payer un prix aussi important en énergie, pour tous les effets dus à la masse (par ex. la gravitation), et cela, "pour rien", à partir de "pseudo-masses" (si la masse n'est que onde). Ce qui s'appellerait se compliquer vraiment la vie ! ...)

    Qu'en pensez-vous ? (Ne me dénoncez pas à l'Inquisition pour "hérésie spéculative" ! ...)

    Bonne journée.

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  2. cher jihems
    j ai des arguments a contrarioo ...Mais pour tout a l heure!
    a bientot

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  3. La réponse OSCAR sur la "fragmentation du grain ultime" :

    1/ il faut définir ce qu'est le "grain ultime". C'est l'électron (seule particule a être libre, non composite et stable). Ce n'est pas le cas des quarks dont l'existence est liée au confinement et sont donc des inductions très secondaires ! Ceci est factuel !

    2/ Comment est-il confiné ? Par la loi (étendue) de Compton où ML = Cte. La saturation-mitose du BEC a délocalisé* les oscillateurs dipolaires et donc l'intervalle élémentaire est passé du rayon du BEC (10^21 m à Compton-électron- élémentaire : 10^-13 m. L'oscillateur BEC s'est divisé en xi^8 oscillateurs électron.
    3/ est-il fragmentable ? Oui c'est la DM qui n'est qu'une relocalisation* partielle. Compton continue de faire son œuvre avec ML = Cte et donc les fragments d'électron (et positron) ont des amplitudes plus longues que l'électron. Ce sont des sous-harmoniques de la fréquence élémentaire (10^21 h) qui forment un brouillard de parasites bien détecté par l'expérience DAMA**.

    La loi de Compton est une des clés les plus universelles. Il faut oublier les quarks et autre masse de Planck qui sont dans l'ordre, des inductions secondaires et une spéculation.
    Il faut oublier le classement (on dirait des taxidermistes) des paquets de 12 pour les leptons (12 comme les œufs) dans lequel on y place l'électron avec des critères loin d'êtres les plus fondamentaux.

    * localisation : voir le trouble de la communauté scientifique bien décrit par Bricmont Mermet***. C'est ce mot qui est hérétique.
    ** DAMA détecte une variation saisonnière de ces parasites car l'émetteur local de DM est le centre galactique et le soleil.

    *** http://www.asmp.fr/travaux/gpw/philosc/rapport2/3-Bricmont.pdf

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  4. Bonjour Mr MAREAU.

    Vous rappelez que la théorie OSCAR considère que l'électron est "le grain ultime". Pourriez-vous rappeler également le statut accordé au neutrino, qui pourrait, d'une certaine façon, concurrencer l'électron en matière de "grain ultime" ?

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  5. Le neutrino selon OSCAR, est un reliquat de masse d'habillage. Par exemple quand le neutron libère un électron, il envoie également (entre autres) un neutrino qui est le surplus d'habillage qui caractérise le neutron (électronique) par rapport au proton. Ce surplus existe tant qu'il n'a par complètement réintégré le tissu subquantique. Car l'habillage est relatif au couplage existant entre une particule et les dipôles structurant l'espace-temps.

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  6. Cette notion d'"habillage" m'échappe un peu, mais merci pour votre réponse !

    Bonne fin de journée.

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