mercredi 26 janvier 2022

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT /BILLET NUCLEAIRE FURIEUX :::

Ce billet est doublement furieux ! La première cause une ancienne du CEA rencontrée hier dans la rue m ‘annonce : Des problèmes de corrosion et de fissuration ont été détectés sur cinq de ses réacteurs nucléaires — à Civaux (Vienn) en octobre 2021, Chooz (Ardennes) et Penly (Seine-Maritime) en janvier 2022. En tout, dix réacteurs (sur les 56 que compte la France) sont actuellement à l’arrêt. Je l ignorais et me sens fautif car parti la semaine dernière en vacances ! La secondé vient de l’ ASN et je les cite : L’ASN a présenté ses premiers constats concernant la sûreté des installations en 2021 ; elle rappelle les sujets de vigilance et souligne la nécessité de placer dès à présent les préoccupations de sûreté au cœur des débats de politique énergétique 1/1. Le système électrique français doit aujourd’hui faire face à une double fragilité, qui résulte pour l’essentiel de l’absence de marges et d’un déficit d’anticipation. 2/2. L’ASN demande que les problématiques de sûreté nucléaire, notamment en matière d’anticipation et de maintien des marges, soient, dès à présent, prises en compte dans les choix de politique énergétique, au même niveau que les préoccupations de production d’électricité dé carbonée à horizon 2050. 3/3. La perspective d’une politique énergétique comportant une composante nucléaire de long terme doit être impérativement accompagnée d’une politique exemplaire en matière de gestion des déchets et des installations nucléaires historiques. 4/4. Les nouvelles perspectives de politique énergétique, quelles qu’elles soient, supposent un effort industriel considérable pour faire face aux enjeux industriels et de sûreté. J’y souscris pleinement : l’ASN ne peut pas prendre seule sur son dos la prolongation de la durée de vie des centrales au-delà de 40 ans A SUIVRE

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