samedi 11 mai 2019

SCIENCES.ENERGIE.ENVIRONNEMENT /Le pouvoir de l imaginaire ,de la croyance et des fake news !

Il existe  des Saint Thomas   en tout sujet !!!!Mais savez pourquoi cette légende existe –elle ?.
 Dans l’Evangile de Saint Jean ,il est, comme les autres disciples, pêcheur sur le lac de Tibériade. Dans l’épisode  de la Dernière Cène , lorsque les disciples lui annoncent avoir vu  Jésus  ressuscité après sa crucifixion, il affirme qu’il n’y croira que s’il peut mettre son doigt dans les plaies du Christ. La semaine d’après, alors que les douze disciples  sont réunis, ce dernier  leur apparut et s’adressant à Thomas lui dit de mettre son doigt sur les plaies de ses mains, et dans son côté…Puis  lui dit  « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Ce doute lui valut depuis  le surnom de Thomas  le Sceptique……..

Alors , me direz-vous )a quel propos ce rappel ??

Quand peut –on affirmer   que  dans les sciences  dures, le doute systématique  peut évoluer  en   un scepticisme systémique ???eh bien  , de nombreux exemples pourraient  vous être présentés   Toute nouvelle théorie  ou toute nouvelle modélisation  doit-elle mener en principe  `a des tests ? Oui, en principe, si les expérimentations menées   jusque-là  laissent encore  libre cours a plusieurs hypothèses …Mais en  PHYSIQUE EXPERIMENTALE   , SI  c est la précision  et la statistique  concomitante qui doivent  permettre  d’évaluer la confiance dans le résultat  de mesures ,   en PHYSIQUE THEORIQUE    il n’en est pas de même ….. En dehors des fake news  intentionnelles voire perverses , il existe   de nombreux   exemples  de controverses   a n en plus finir  (  celle de NIELS BOHR /ALBERT EINSTEIN  est une des plus connue)

  Et concernant mon précédent blog sur  ‘MYSTERIEUX TROUS NOIRS » de Pierre VANHOVE  à  Saclay , savez vous qu’EINSTEIN  lui-même n y croyait pas ?????? Ce détail  illustre l'importance des idées préconçues en science. Les chercheurs n'en sont pas dépourvus car il faut bien avoir des idées, quitte à les écarter, bref y "croire" afin  d’essayer de  continuer d'avancer.

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Il est donc temps que je vous présente ma traduction  de l article  de Newpaper science X reçu ce matin
« A mathematical method for calculating black-hole properties from gravitational-wave data”
by Bob Yirka , Phys.org
Une méthode mathématique pour calculer les propriétés des trous noirs à partir de données d'ondes gravitationnelles
par Bob Yirka, Phys.org
black hole

Crédit: CC0 Public Domain
Sean McWilliams, professeur adjoint à la West Virginia University, a mis au point une méthode mathématique permettant de calculer les propriétés des trous noirs à partir de données d'ondes gravitationnelles. Il a écrit un article décrivant sa méthode et l'a posté sur le serveur de pré-impression arXiv. Le document a été accepté pour publication dans Physical Review Letters.


Cela fait deux ans qu'une équipe travaillant avec le détecteur LIGO a fait les gros titres en annonçant qu'elle avait détecté des ondes de gravité. Depuis ce temps, les chercheurs , ici et ailleurs, ont poursuivi leurs travaux, visant  à mieux comprendre les trous noirs, à faire  fusionner les étoiles à neutrons et, finalement,  la gravité elle-même. Mais un tel travail a été entravé d’ un  certain point de vue - la source de ces ondes de gravité, la fusion des trous noirs, est si compliquée qu'on a pensé que les signaux qu'elles généraient ne pouvaient pas être interprétés mathématiquement. A la place  les scientifiques ont interprété les signaux en les comparant a divers types de  signaux générés à l'aide de simulations informatiques.

McWilliams (qui était membre du LIGO Scientific Collaboration Council) prétend avoir développé des formules mathématiques pouvant être utilisées pour calculer le signal. Ses calculs impliquent l'utilisation de l'orbite circulaire la plus interne stable (ISCO), une zone entourant un trou noir qui est environ trois fois la distance de l'horizon des événements, où un objet peut orbiter autour du trou noir sans y  tomber. Les objectifs de l'ISCO ont toujours été difficiles pour les astrophysiciens/ chercher une solution mathématique au problème.

McWilliams explique qu'il a évité le problème en laissant simplement de côté l'état final des trous noirs fusionnés. A   la place , il a utilisé la relativité générale pour calculer ce qu'il adviendrait d'une petite masse alors qu'elle filait dans le trou noir final qui en résultait. Cela, note-t-il, lui a permis de calculer le signal de l'ISCO et de l'intérieur. Sa méthode d'analyse utilise deux formules qu'il a créées pour étudier les ondes de gravité émises par des trous noirs en collision. Il affirme que les résultats sont aussi précis que ceux fournis par les simulations. Il suggère également qu'elles pourraient être utilisées dans les futurs tests de relativité générale et pour l'analyse des données de LIGO,  avec des chercheurs observant davantage de collisions de trous noirs. D'autres travaux sur le terrain sont nécessaires avant de pouvoir vérifier les déclarations de McWilliams.
Mon commentaire
 Vous le devinez : ,les mathématiques    ne sont que la représentation symbolique  d une réalité  par un recours au nombre d’équations  et de  représentations  parmi celles  qui vous paraissent les plus pertinentes !! Et alors se pose la question de ce que vous-même  qualifiez  de  «  pertinence » !!!!! ( Cf   exemple de la querelle  interminable MISONY/RIAZUELO  DANS WIKIPEDIA !!!)


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