Ces 2 blogs
seront mixtes et je
commence par vous proposer la traduction d’un des titres de Newsletter Science X puis continuerai par un commentaire sur un article du journal LES ECHOS
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Je n’ai pas les moyens matériels et humains pour vous traduire 600 publications dans tant de sciences et technologies
diverses ! Aussi je vais me limiter à vous traduire et commenter cet
article que j ai sélectionné pour vous
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Scientists find telling early moment that indicates a
coming megaquake
Les
scientifiques trouvent le moment précoce précis révélateur d'un
méga-tremblement de terre
par
l'Université de l'Oregon
Les
scientifiques ont trouvé dans les données GPS une fenêtre révélatrice qui
commence 10 secondes après le début d'un tremblement de terre. Dans quatre
exemples d’événements (lignes colorées), l’accélération du pic de déplacement
du sol (mesures illustrées à droite) à peine cinq secondes plus tard indique si
un méga-séisme, tel qu’un séisme de magnitude 9 (X rouge) ou inférieur à 7, est
en cours. Les chercheurs disent que la surveillance en temps réel pourrait
améliorer l'alerte précoce aux tremblements de terre.
Crédit: University of
Oregon
Les
scientifiques qui parcourent des bases de données sur les tremblements de terre
depuis le début des années 90 ont découvert un moment precis possible après 10 à 15 secondes, ce qui
pourrait signaler un méga-séisme de magnitude 7 ou supérieure.
De même, ce
moment - tiré des données GPS sur le taux d'accélération maximal du déplacement
du sol - peut indiquer un événement plus petit. Le GPS capte un premier signal
de mouvement le long d’une faille semblable à un sismomètre détectant les premiers
instants d’un séisme.
Diego
Melgar, professeur au Département des sciences de la Terre de l'Université de
l'Oregon, pourrait potentiellement améliorer la valeur des systèmes d'alerte
précoce aux tremblements de terre, tels que ceux de ShakeAlert de la côte ouest.
Les analyses
fortement physiques de deux bases de données gérées par le co-auteur, Gavin P.
Hayes, du Centre national d’information sur les tremblements de terre du US
Geological Survey dans le Colorado, ont détecté un moment précis où un séisme
récemment déclenché se transforme en une impulsion de dérapage dans laquelle
les propriétés mécaniques sont amplifiées .
Melgar et
Hayes ont également pu identifier des tendances similaires dans les bases de
données européennes et chinoises. Leur étude a été détaillée dans le numéro du
29 mai de la revue en ligne Science Advances.
"Pour
moi, la surprise a été que notre modèle
reste si cohérent, a déclaré
Melgar. Ces bases de données sont créées de différentes manières, donc il était
vraiment agréable de retrouver des modèles similaires à travers elles."
Globalement,
les bases de données contiennent des données de plus de 3 000 tremblements de
terre. Des indicateurs cohérents d'accélération du déplacement apparaissant
entre 10 et 20 secondes après les événements ont été observés pour 12 séismes
majeurs survenus en 2003-2016.
Des
moniteurs GPS existent le long de nombreuses failles terrestres, notamment près
de la zone de subduction de Cascadia, longue de 620 milles, au large de la côte
nord-ouest du Pacifique, mais leur utilisation n’est pas encore courante dans
la surveillance en temps réel des dangers. Les données GPS montrent le
mouvement initial en centimètres, a déclaré Melgar.
"Nous
pouvons faire beaucoup avec les stations GPS sur les côtes de l'Oregon et de
Washington, mais cela vient avec un retard", a déclaré Melgar.
"Lorsqu'un tremblement de terre commence à se déclancher, il faudrait un
certain temps avant que des informations sur le mouvement de la faille
parviennent aux stations côtières. Ce retard aurait un impact sur le moment où
un avertissement pourrait être émis. Les habitants de la côte ne seraient pas
avertis car ils sont dans une situation difficile. Dite " zone aveugle.
"
Ce retard,
a-t-il ajouté, ne serait amélioré que par des capteurs situés au fond de la mer
pour enregistrer ce comportement d'accélération précoce.
Avoir ces
capacités sur le fond marin et surveiller les données en temps réel, a-t-il
déclaré, pourrait renforcer la précision des systèmes d'alerte précoce. En
2016, Melgar, en tant que chercheur au laboratoire sismologique de Berkeley à
Berkeley en Californie, a dirigé une étude publiée dans Geophysical Research
Letters qui a révélé que les données GPS en temps réel pouvaient fournir 20
minutes supplémentaires d'avertissement d'un éventuel tsunami.
Le Japon est
déjà en train d'installer du câble à fibres optiques au large de ses côtes pour
renforcer ses capacités d'alerte précoce, mais ce travail est coûteux et le
serait davantage pour installer la technologie sur le fond marin au-dessus de
la zone de faille Cascadia, a déclaré Meglar.
Melgar et
Hayes ont découvert la synchronisation d'impulsion en cherchant dans les bases
de données USGS des composants qu'ils pourraient coder dans des simulations
afin de prévoir à quoi ressemblerait une rupture de magnitude 9 de la zone de
subduction de Cascadia.
La zone de
subduction, qui n'a pas subi de séisme longitudinal important depuis 1700, est
l'endroit où la plaque océanique Juan de Fuca plonge sous la plaque
continentale nord-américaine. La faille s'étend juste au large du nord de l'île
de Vancouver jusqu'au cap Mendocino, dans le nord de la Californie.
MONCOMMENTAIRE
Vous ne vous
souvenez peut être pas , chers
lecteurs à quel point j’ai enragé lorsqu ‘en France
des tranches nucléaires ont été arrêtées pendant l’hiver sous
prétexte d’un tremblement de terre
possible .
Je crois sincèrement que tout progrès
dans l obtention, d’un signal préliminaire au
déclanchement d’ un grand séisme sera d’un très grand profit pour l’industrie
nucléaire ……Et pour m’être fait
photographier sur la faille de SAN
ANDREAS en CALIFORNIE je comprends
les inquiétudes des américains
pour cette partie du Monde aussi
secouée
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Compte tenu
de la longueur de ce blog mon prochain article analysera le titre suivant : »
TRIBUNE
Opinion |
L'Agence internationale de l'énergie met en garde contre
"l'électrification croissante"
La demande
mondiale en électricité doit bondir de 60 % d'ici 2040, d'après l'Agence
internationale de l'énergie, ce qui nécessite un recours accru aux modes de
production électrique verts, comme les renouvelables et le nucléaire.
Par Par Pierre Dacquin (Consultant nucléaire
et énergies fossiles)
ET EGALEMENT TRAITERAI DE L ARTICLE DU SHIFT PROJECT
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