mardi 18 septembre 2018

Dernieres nouvelles du nucleaire ce septembre 2018 - suite 4

 L 'actualité du nucleaire   francais    ne   se décrit pas  ( comme je l ai fait  dans ces 3 premiers articles ) uniquement  par l 'évocation des  problèmes politiques et  environnementalistes     ainsi que par l appréciation de l activité des sources d ' énergie rivales .... fossiles ou non ..Il reste àussi à répondre  à deux questions essentielles :
1°/Financer le nucléaire français, en France ou  ailleurs ( quand la politique veut s'imposer à l'économie) qu est ce ça donne????Les problèmes  de  financement sont -ils devenus  les seuls  vraies  limites au développement d’un projet nucléaire ?
2°/  Comment se porte   l activité    du nucléaire français   et mondial   en cette fin d année 2018 ?
Et je  vais vous parler   d abord du second  avant de revenir sur le premier !!

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 1°/ L EXPLOITATION DU NUCLEAIRE  FRANCAIS  EN 2018
Comme  d 'habitude  je dispose  de 3 sources de données  ; EDF  ASN  et mon ancienne " maison "  IRSN
Comme d habitude   je dispose  des données completes de l année précédate ,  2017 et du premier semestre 2018  ainsi que des déclarations d incidents  jusqu a ce jour
Et je présente en exergue   ma conclusion  : IL N Y A EU  AUCUN ACCIDENT NUCLEAIRE CETTE ANNEE  OU QUE CE SOIT DANS LE MONDE  (Dans l 'échelle INES  on différencie par les degrés les accidents et les incidents)

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 EDF   a publié le mardi 31 juillet ses résultats pour le premier semestre 2018. L’électricien français a fait part de performances opérationnelles en nette hausse grâce au rebond de ses productions nucléaires et hydrauliques en France. L’entreprise a aussi légèrement relevé son objectif d’Ebitda pour l’année 2018.
EDF, , a précisé que son bénéfice avant impôt, charges financières, dépréciation et amortissement (Ebitda) devrait s'établir cette année entre 14,8 et 15,3 milliards d'euros, contre 14,6 à 15,3 milliards visé précédemment. Le groupe a dégagé à fin juin un résultat net courant de 1,7 milliard d'euros (+27,0%), un Ebitda de 8,2 milliards (+17,7%) et un chiffre d'affaires de 35,2 milliards (+5,6%).Ces résultats dépassent les attentes des analystes.
La production électrique d’EDF est tirée vers le haut  par le nucléaire et l’hydraulique français. Les centrales françaises ont produit 202,6 térawatts-heure (TWh) au premier semestre 2018 (+2,7%) grâce à une meilleure disponibilité du parc. Pour l’ensemble de l’année 2018, la production nucléaire en France devrait s'établir à plus de 395 térawatts-heure (TWh) contre 379 TWh en 2017.
Côté hydraulique français, la production bondit de 37,6% pour atteindre 29,3 TWh au premier semestre. C'est la meilleure performance depuis 15 ans pour cette filière.  EDF Énergies Nouvelles (éolien, solaire, énergies marines renouvelables) atteint de son côté 7,9 TWh (+14,8%).
En même temps que ses résultats, EDF a annoncé la prolongation de l'exploitation des deux réacteurs nucléaires du site de Fessenheim (Haut-Rhin). Précédemment prévu fin 2018, l'arrêt est désormais programmé pour 2019 SI FLAMENTVILLE  DEMARRE.SON CHARGEMENT EN COMBUSTIBLES ........ Sur son site internet, l'électricien précise que les réacteurs n°1 et n°2 de la centrale seraient en arrêts programmés du 19 janvier au 20 mars 2019 et du 18 mai au 17 juillet respectivement.
  NOTA BENE /   je rappelle que ( copier coller)"e début des essais dits "à chaud" du réacteur  DE FLAMENVILLE est programmé avant la fin de l'année 2018. Le couplage au réseau électrique du réacteur est ensuite attendu au premier trimestre de 2020 pour une pleine puissance (1.650 MW) au deuxième trimestre2020
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 Constats ASN ' (copier coller)
Publié le 12/04/2018   /La sûreté nucléaire et la radioprotection en France en 2017
"Une année 2017 globalement satisfaisante dans un contexte moins préoccupant, mais une vigilance nécessaire sur plusieurs sujets. En 2017, la sûreté de l’exploitation des grandes installations nucléaires et la radioprotection dans les domaines industriel et médical se sont maintenues à un niveau globalement satisfaisant. Néanmoins, pour le parc nucléaire d’EDF, la vigilance est de mise au regard des difficultés rencontrées pour la gestion de la conformité des matériels. "
  Mais il faut revenir sur le point particulier  qui excite la curiosité  voire la méfiance  du public et je dispose du copier coller de l interview de pierre henry CHEVET   parDominique Pialot   |  05/07/2018, 5:14

"Comment expliquez-vous les difficultés rencontrées sur le chantier de l'EPR de Flamanville ?

Il n'y a pas eu de construction de nouvelles installations depuis longtemps et la reprise de la fabrication s'accompagne de pas mal de problèmes en matière de délais, de qualité, de sûreté... Les difficultés techniques sont réelles, et liées à la perte d'expérience. Sur l'EPR, certes il y en a plusieurs en construction dans le monde, mais pendant longtemps il y a eu très peu d'échanges entre les équipes des différents chantiers. C'est très différent de ce qui s'était passé en France à l'époque où le parc était en construction. Pour ne rien arranger, ces difficultés opérationnelles se produisent alors que les exploitants rencontrent des difficultés financières, même si la situation s'est améliorée depuis la recapitalisation.

Comment allez-vous procéder pour établir les avis concernant la prolongation ou l'arrêt des centrales qui atteignent les quarante années ?

Nous rendrons en 2020 notre avis générique qui synthétisera ce que l'on demande à EDF pour qu'il soit envisageable de prolonger la durée de vie des réacteurs. Cette date a été repoussée car nous avons demandé plus de choses à l'exploitant, ce qui lui a pris plus de temps pour nous les fournir et ce qui nous prend plus de temps à instruire. Avant même de penser à rehausser le niveau de sûreté, il faut déjà vérifier que le niveau d'origine est conforme au cahier des charges. Ainsi, le problème constaté sur la digue de Tricastin qui sépare le canal du site présente des anomalies par rapport au cahier des charges initial. Même chose pour certains diesels qui ne résistaient pas à un séisme. À partir de 2021, nous pourrons fixer nos prescriptions concernant la prolongation de chaque centrale en fonction des conditions du site.

Du point de vue de la sûreté, que pensez-vous de la perspective de nouveaux réacteurs de petite taille ?

Des réacteurs de plus petite taille [d'une puissance d'environ 100 MW, à comparer avec les 1 650 MW de l'EPR, ndlr] permettent une circulation naturelle des fluides et donc un refroidissement naturel. Plus petits, les coeurs des réacteurs sont aussi plus faciles à refroidir. Nous sommes prêts à regarder un dossier industriel avancé, mais pour le moment nous ne l'avons pas...

Propos recueillis par Dominique Pialot   |  05/07/2018, 5:14
 a suivre

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