jeudi 17 août 2017

LE POUVOIR DE L IMAGINAIRE (n° 529) : Et le vide final ???

 Me trouvant à nouveau dans mon ile et prés de mes gentils voisins  je propose à mes lecteurs de rester sur les thèmes traités au début  avec ALAIN   et tournant autour de la sempiternelle interrogation : » Pourquoi y a-t –il  quelque chose plutôt que rien…. ? » 
 photo  personnelle de mes bâtiments cernés par deux tonnelles de vignes très épaisses

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-« Non PAPY ! restons s’il te plait  sur l’interrogation que je te pose  dans ton dernier article……Que faire entre deux valeurs d’énergie du vide aussi différentes que celle de la RELATIVITE  et celles de la  MECANIQUE QUANTIQUE , ????

-«  Je te fais remarquer  CLARA    que ces deux valeurs ont été proposées lorsque les cosmologues  ont calculé la densité d'énergie du vide (quantité d'énergie par unité de volume) ρ cosmologie=10−9 J.m^3. Puis lorsque les physiciens de la mécanique quantique  ont font leur calcul de leur côté, ils obtiennent ρ quantique=10^113  J.m−3 et Il y a un facteur 10^120 entre les deux calculs de la densité d'énergie du vide …… mais  je crois qu’ il ne faut pas trop se baser sur les effets Casimir et Lamb  pour en espérer  un départage…..

-«  Pourquoi  PAPY ?

-« Je ne vois pas pourquoi  les forces  Casimir  ne traduiraient pas plutôt  des forces de  répulsion métal/métal  de type dipolaire , antagonistes aux forces  de VAN DER WALLS/ LONDON   et  que je connais bien…..D’ailleurs quand ces manips puis  calculs ont été faits  , n’ intervenaient pas encore les nouvelles propositions d’énergie noire et de matière noire  depuis  les missions WMAP /PLANCK ….Et je ne crois pas que quiconque soit capable de les évaluer  et d’en répercuter  l’effet sur cette densité d’énergie du vide…J’ai ouïe dire que l'accélération de l'expansion de l'Univers, calculée à partir des  dernières observations (de l'ordre de 10−29 g cm−3) serait à  associer tout autant à à l'énergie sombre,  qu'à la constante cosmologique……C ‘est assez dire CLARA que je me méfie de  TOUS ces chiffres !!!!
 Mais de plus des chercheurs  de l’IRAP-OMP (CNRS/Université P. Sabatier Toulouse III,Alain Blanchard )se sont lancés  dans  la recherche d’ une origine physique à l’énergie noire en se servant   d’autres concepts ….. Il s’agirait de l’action gravitationnelle du vide quantique présente dans une dimension supplémentaire de l’espace petite et repliée sur elle-même … 

-«  Et tu y vois PAPY  , bien sûr , non pas l’œil de MOSCOU   mais des relents  de concepts des « cordistes »  avec leurs univers à N dimensions surnuméraires!!!!????

-« Bien entendu CLARA …Parfois la Physique est tellement coincée  que très imaginative, elle croit réels tous les « objets » décrits  et proposés mathématiquement …. Mais si Je cherche   quelque chose à quoi me raccrocher  c’est  à la température  moyenne de l’Espace actuel qui est de  2 ,7 degrés K  …. Donc , puisque notre univers est encore jeune  , l’énergie du vide futur se trouvera  comprise  dans  l’intervalle entre cette valeur et 0 ° K !CQFD !!!! Autrefois j’ai cherché  ce qui correspondrait  à la fin d’un tel  UNIVERS, lorsque toutes les particules matérielles  se seront diluées en photons  et que les derniers de  ces derniers se seront tous épuisés a  vibrer sur la fréquence 1 puis à redevenir  après du simple bruit oscillatoire et aléatoire   …..Mais mon calcul  partait d’une masse initiale trop imprécise et trop faible et tombait sur un espace d’expansion   finale  où la dérive vers le rouge du rayonnement électromagnétique  entrainant N=1 ignorait la non-conformité au principe copernicien …Or il est clair  que les grumeaux de particules matérielles  vont se densifier quand l’univers vieillira et éloigner les unes des autres  les « poches matérielles »   que constituent amas et galaxies……A priori donc mon calcul  était encore trop petit  pour un volume d’univers final  de 10 puissance 30 années  soit d’expansion Hubble au minimum  soit  d’expansion à  vitesse c des  photons  au maximum….

-« Mais cela aboutissait à disjoindre  presque l’univers matériel de l’univers photonique  PAPY,, est ce possible  ?

- Oui ! l’univers devient de moins en moins  brillant , plus hétérogène   et  noir presque partout !c’est pourquoi  je ne te propose pas mes calculs !

 A suivre 

6 commentaires:

  1. J'ai raté les questions de Nolats posées le 13 aout et je me permet de lui réondre ici :

    Nolats : " Bonjour Dominique, c'est me semble-t-il le "coup de pouce" de votre théorie, que de présenter cette synchronisation comme "inéluctable", car tout mécanisme de synchronisation d'oscillateurs nécessite un couplage entre eux, or vous présentez d'abord si j'ai bien compris leur espace-propre comme étant indépendant. Quelle est la "barre" qui les relie comme des balançoires sur un portique?"


    Bonjour Nolats, la "barre" qui les relie est d'ordre statistique car elle vient de l'exacte superposition des points zéro de n oscillateurs. Cette superposition en fréquence et en position est très hautement improbable. Mais comme le temps ne s'écoule pas, le nombre de brassages stochastiques tend vers l'infini de telle sorte que cela arrive forcément dans 'l'instant".

    Donc la "barre" commune est le point zéro où la synchronisation est statistiquement actée.

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  2. Dans la même veine j'ai répondu cela à JJM sur le thème de la simplicité initiale :

    Cher Jean-Jacques, rien n'est plus simple et plus initial que le brassage stochastique. C'est statistiquement l'unique et seule réponse à l'impossibilité du zéro statique. Comme on l'a vu avec la dualité sin/cos, l'errance stochastique duale se balade dans l'intervalle infini qui existe entre 0 et 1.

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  3. cher Nolats, sans vous détourner du bloc de mon ami Olivier, je vous invite à lire les billets courts que j'édite sur mon nouveau blog :
    https://sciencesetuniverspourtous.blogspot.fr/

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  4. Olivier, ne gaspillez pas votre temps précieux à calculer l'énergie du vide. La prématière comme substance le composant est totalement amorphe et le vide ne contient donc aucune énergie. C'est un milieu totalement homogène qui simplement réagit aux mouvements en son sein. Pour faire image (et avec ses limites), c'est comme un plan d'eau inerte qui en lui-même (hors l'agitation moléculaire et action de la pesanteur) n'a pas d'énergie interne mais réagit aux force externes.
    Cordialement

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  5. Cher Jean-Jacques, je vais encore risquer une analogie : on sait que toutes les fonctions organiques d'un être vivant sont sensées s'équilibrer par deux actions contraires. Cela est valable pour l'équilibre via les sollicitations musculaires, pour les actions chimiques où l'une cherche toujours à compenser l'autre. Il en est de même pour l'équilibre psychique. Idéalement si toutes ces dualités sont équilibrées, le corps ne sécrète pas de compensations ! Sauf que ce zéro est impossible ! L'idéal est toujours asymptotique.

    Donc oui l'espace--temps idéal (non perturbé) apparaîtrait comme amorphe. Mais c'est très loin d'être le cas. La matière perturbe le réseau d'espace-temps et en retour, il habille les atomes de particules virtuelles, même au repos !
    En plus si l'atome est animé d'une vitesse, sa masse grandit comme le dit la relativité restreinte.
    Il y a aussi la perturbation propre à la gravitation tend à casser les belles symétries duales du réseau subquantique et cela courbe aussi l'espace-temps mais là, toujours dans le même sens. C'est une perturbation vectorielles alors que les autres sont statiquement isotropes et donc scalaires.

    Tout cela découle d'une cohérence physique extrêmement fouillée que l'on pourrait en effet, résumer très court, comme vous le faîtes.

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  6. Dans l'effet de la relativité restreinte, on reconnait également la constante ML. quand M augmente selon le coefficient de Lorentz, le L vectoriel (dans le sens du déplacement), diminue. En fait c'est le volume élémentaire qui s'aplatit.

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