mardi 14 novembre 2017

NUCLAIRE.ENERGIES.ENVIRONNEMNT N°3

C’est en suivant les 6 paragraphes  de mon article n°1  que je vais continuer  à éclairer mes lecteurs sur l’état de l’énergie en  France  EN CETTE FIN D’ANNEE 2017
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Je n’en  ai pas terminé avec les20 et quelques  tranches que ASN  sanctionne. Sans doute  ignorez-vous qu’en fin septembre  une décision est intervenue sur les4 tranches de TRICASTIN dans la vallée du Rhône …En août, EDF  de son propre  avis ,a, jugé ( et déclaré) qu’en cas de séisme, il existait un risque de rupture d’une partie de la digue du canal de Donzère-Mon dragon protégeant le site. Mais c’était  déjà  un  risque relevé il y a déjà  plus de dix ans…
Pourquoi une telle attitude ? Parce que EDF   voulait pouvoir cautionner une consolidation de cette digue  par apport de 2400 sacs de sable  stabilisant la partie gravière amont  du site et avec et en prime un renforcement du tronçon de la digue avec le dépôt de plusieurs dizaines de milliers de tonnes de terre.
Et avec quel délai me direz-vous ? Réponse : de l’ordre du mois …….
Or comme je vous l’ai expliqué hier, ASN    est devenu très «  chatouilleuse » concernant le respect  des prescriptions séismes des sites après l’accident de  Fukushima…. On aurait donc pu s’attendre  à ce qu’EDF avait suggéré    soit accepté avec  grand plaisir par ASN …..
Et bien c’est tout le contraire qui est arrivé ! Cette digue a été faite à la «   va comme je te pousse » par la  Compagnie nationale du Rhône   suivant  l’état de l’art de l’époque ( je m’occupais alors à la Division de CHIMIE /CEA  de   Pierrelatte  et   du démarrage  d’ EURODIF  sur place et j’ai vu faire mais de loin ) ….Mais l’ASN  n’ en a rien à faire  de ce passé brumeux !!!  L’ASN exige  que l’on remédie au   manque de renseignements en se lançant dans des opérations de terrain : études géophysiques, forages dans la digue, prélèvements de matériaux…ET TUTTI QUANTI !
Qu’à cela ne tienne ! Les gars  de  EDF s’y  mettent ….  Réunissent les informations….. Et soumettent  leur   calcul. Résultats : si la digue résiste  à un SMH (séisme historique), elle n’est pas  vraiment  garantie contre un SMS  ( séisme majoré de 0,5  )
 La sanction tombe !AIE  !!  Arrêt  immédiat des 4 tranches   / ON NE PEUT RISQUER UN ACCIDENT DE FUSION DU CŒUR PAR INONDATION DU SITE A LA JAPONAISE ….  Même si l’occurrence d’un  séisme  majoré est faiblissime …
 Sanction collatérale : Le coût de cet arrêt se chiffre en production perdue, au maximum 4 tranches de 900 mégawatts sur un mois !
 Autre dommage collatéral :la cause des tensions ASN/EDF actuelle  n’est  pas provoquée par un refus d’obéissance d’ EDF  mais par  le principe de précaution tourné en principe de perfection ( peut  être  excessif car poussé à la suspicion de l’exploitant)……Après ce que je vous ai raconté hier : l’occurrence d’un séisme en vallée de Rhône   due  au cm   de rapprochement par an des plaques européennes et africaines   est-elle moindre  qu’une chute  d’une  météorite "Tcheliabinsk" !?????………. QUI PEUT LE DIRE ???? QUI PEUT TRAITER LES OCCURENCES  D’UN «  HASARD  SAUVAGE »  , D’UN HASARD PROFOND……
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Je veux terminer le traitement du paragraphe 1 de mon premier article  sur cette note pessimiste  des « ECHOS » : «  Vingt réacteurs sur 58 sont encore à l'arrêt en ce début de saison froide. Alors que la grande majorité d'entre eux doit, selon le site de RTE, redémarrer d'ici la fin du mois, cela laisse augurer de nouveaux retards. Deux tranches sont en outre à l'arrêt pour encore plusieurs mois en raison d'avaries (Paluel 2) ou de falsifications de dossiers de la part d'Areva sur des composants critiques (Fessenheim 2). »
 A suivre




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