mercredi 22 novembre 2017

Nucléaire,énergies,environnement ,n°6:"Transition énergétique , nationalismes et fausses espérances !!!!

Mes lecteurs auront peut-être constaté que j’aborde dans le traitement de mon article n°1 le paragraphe 5 ( JEAN MARC JANCOVICI) avant le paragraphe 4 (déclaration et sort  DE  NICOLAS HULOT  ….Ils comprendront mes raisons plus tard …
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Et pour ceux qui ne veulent pas retrouver cet article j’en ressort un copier-coller : » 5 : Jean-Marc Jancovici, associé fondateur de Carbone 4, cabinet de conseil spécialisé sur les questions de transition énergétique m’envoie sur  Facebook  constamment ses publications  ou celles qu’ il juge intéressantes…. Il se pose la question : "Je tiens à dire d’abord que Nicolas Hulot a été extrêmement courageux sur ce dossier, car il a dit une chose à laquelle il croit sincèrement, en sachant pourtant très bien que cela allait froisser une large partie de son écosystème historique. Il a accepté de mettre une hiérarchie aux problèmes, chose que nombre d'ONG environnementales n'acceptent pas de faire.
Pour lui, une éventuelle baisse à court terme de l’énergie nucléaire ne peut pas se faire si elle handicape la lutte contre le changement climatique. Cela rejoint ce qui ressort des analyses de risque : 5 ou 6 degrés de plus sur notre planète, c’est potentiellement la guerre partout. Les dangers du nucléaire civil ne sont à l'évidence pas de cet ordre."
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à la Table-ronde "Les perspectives de long terme pour l'énergie et le climat" ,le  - 7/11/2017: Les perspectives énergie et climat - JECO Lyon - 07/11/2017  ( durée 1 heure) où se trouvait ( avec six personnes) J.M.JANCOVICI  quel était le thème ????
l s’agissait  de réfléchir, avec un horizon de long terme (2040-2050) :
-              aux perspectives d’amélioration de l’efficacité énergétique ;
-              aux perspectives de modification du mix énergétique (entre énergies fossiles et non fossiles et à l’intérieur des énergies fossiles entre pétrole, gaz naturel, charbon) ;
-              aux difficultés venant des pays émergents en croissance forte (Chine, Inde), où, malgré les efforts, la consommation d’énergie fossile progresse encore rapidement : quelle répartition de l’effort entre pays de l’OCDE et pays émergents ?
Patrick Artus  proposait  de  s’interroger : ( copier-coller)
-              sur les mécanismes incitatifs à mettre en place (marché mondial du CO2 …) ;
-              sur le montant des financements nécessaires pour développer les énergies renouvelables ;
-              sur le rôle du nucléaire ;
-              sur les pertes dues à l’abandon des réserves d’énergies fossiles, de capacités de production utilisant les énergies fossiles ;

« On peut utiliser pour prévoir les évolutions de la consommation mondiale des différentes formes d’énergie, le prix de l’énergie, donc la structure de la demande et de la production de biens et services, deux scénarios très différents :
- un scénario de prolongation des tendances récentes « extrapolatif », dans lequel la consommation d’énergie fossile et les émissions de CO2 restent nettement supérieures à celles qui permettraient de respecter les objectifs climatiques ; dans ce scénario, le prix de l’énergie augmente en raison de la hausse de la demande d’énergie ; la structure de l’économie mondiale n’est pas profondément modifiée, les coûts des désordres climatiques augmentent progressivement ;
- un scénario « normatif » où les objectifs climatiques sont respectés, par exemple par la mise en place d’un prix mondial élevé du CO2. Dans ce scénario, la consommation d’énergies fossiles et les émissions de CO2 reculent ; la taxation des émissions de CO2 conduit à une forte déformation de la demande de biens et services, au détriment des biens et services dont la production consomme beaucoup d’énergie et en faveur des autres ; les revenus des pays producteurs d’énergie fossile chutent. »
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Voilà donc un aréopage distingué  ( dont 6 polytechniciens ou  NSup  ,profs ou dirigeants connus) qui se réunit pour traiter en une heure  de l’ensemble  de ce vaste  programme !Pas surprenant  que JMJ  s’en étonne ou s’ en gausse  !!!
  Bon ! Il est peut être parfois utile  que chacun exprime   son opinion sincère  dans la forme la plus condensée possible …Comme mes lecteurs peuvent en juger  il était question  de l’orientation énergétique  nationale  dans un contexte  où pourtant le marché mondial  du  CO2   et les orientations internationales étaient évoquées …..…..Il perçait à propos de  la taxe carbone  dans les propos des participants  , le souci de savoir ce qu’accepteraient au final  les pays européens  et tous les autres pays …..JMJ  tenait d’ailleurs qu’ il soit clairement présenté que le futur énergétique  des pays dits développés soit discriminé de celui des pays émergents (CHINE/INDE/BRESIL)  et celui des pays  sous-développés ….Il est bon avant tout que je vous rappelle   qu’à l’heure actuelle (2015), 18 pays et une province canadienne seulement  ont mis en place une taxe carbone dont les montants varient  et mes deux graphiques ci -après  vous en précisent le montant  


 POURQUOI TANT D’HESITATION ??????
1/La  POLITIQUE DE TOUS LES PAYS  RESTE FONCIEREMENT NATIONALISTE   ET IL N Y A PERSONNE  ou ORGANISME PLANETAIRE ASSEZ FORT POUR IMPOSER  QUOI QUE CE SOIT !!!! Chacun brûlera son charbon , son gaz ,  son pétrole  suivant ses propres intérêts   et   sans s’inquiéter  outre mesure  du jugement des autres nations  …Chaque pays est libre de faire ce qu il veut de cette taxe  et il ne s agit pas de récompenser avec les plus vertueux  ou d aider les plus pauvres !!!!Il n y a qu’à regarder ce qui se passe en EUROPE   pour s’en convaincre !!! Regardons d’ailleurs les ETATS UNIS  ou la politique consumériste de TRUMP  est déjà  contredite et contestée dans divers états !!!!

2/ L’atténuation du risque climatique est, de fait, un problème économique, la raison profonde à l’excès d’émissions de gaz à effet de serre étant que le coût social associé, pour les générations présentes et futures, n’est pas reflété dans le système de prix actuel . Dans ces conditions, les choix pour les équipements de production d’électricité, par exemple, privilégient les combustibles les plus polluants, car plus compétitifs par rapport aux calculs de coûts que font les opérateurs en l’absence de tarification du carbone, et il n’y a pas de recherche suffisante sur la capture du carbone pour permettre de réaliser les émissions négatives qui seront nécessaires après 2050.Et pour mieux vous en convaincre regardez sur ma carte les pays en blanc  qui s’en moquent comme de leur première chemise …. !!!! USA/INDES/ AFRIQUE /AMERIQUE DU SUD /MOYEN ORIENT/AUSTRALIE !!!! Pas moins !!!!

3/La perspective de la COP21  sur un  marché carbone mondial   s’est à mon avis « évaporée » dans la COP 23 ;;;Chacun continuera son petit mic-mas national  ….. Pour sa part la France, suite au travail de la commission Quinet a adopté (sur la période 2010-2030) une chronique de « valeur tutélaire du carbone », appelée parfois prix directeur ou valeur sociale du carbone.Cette valeur a été retenue dans la loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte
 A SUIVRE
-              su


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