lundi 7 mai 2018

LE POUVOIR DE L IMAGINAIRE /N°589 : ARE THERE MANY KINDS OF UNIVERSE, ( suite 2)




-«  Il me semble nécessaire  OLIVIER  de donner une représentation graphique des 4 modèles d’univers  principaux retenus pour  Mr  Quynh  Vu  Ngoc

-«   Vous avez raison  PEPPER !  Mais rappelez-vous que dans les phantasmes de   certains  célèbres scientifiques  et même d’une certaine partie du public  les trous noirs sont  des  «  réserves  d’entropie négative  » et que certains y voient même  les  points de départ ou de rebonds de bigbangs   ou de départs d’univers parallèles !….

 Cf ref :1/  Nikodem Poplawski at Indiana University/USAL April 12 in the journal edition of Physics Letters B.) 2: Space.com: "Our Universe Was Born in a Black Hole, Theory Says:3: Science News: "Does Our Universe Live Inside a Wormhole?"  ;4: Every black hole contains a new universe: A physicist presents a solution to present-day cosmic mysteries May 18, 2012 Nikodem Poplawski, Inside Science News Service


 Je me devais donc  d’expliquer à mes lecteurs   pourquoi ceci était   en partie questionnable   et donc proposer d’autres   variables que l’entropie  en  ordonnée y’oy    pour mes graphiques  …..J’avais le choix entre   le volume  de l’extension   totale de l’univers V (u) et sa densité   moyenne  D (u) prise comme le quotient des masses et énergies     par le volume V(u)  et j’ai choisi la seconde solution   ………. Voici donc les 4 graphiques que  je vous propose   et je vais vous les expliquer brièvement





Le premier est un modèle d’univers statique et permanent  .Il correspond  à l’image que se faisait EINSTEIN    avant d’admettre  que  son modèle propre s’écrasait  trop vite et   , à la suite des résultats de Hubble  d’  introduire   une expansion possible par sa constante cosmologique …. En principe  cet Univers  trouve ses ressources en lui-même  pour rester  à volume, et densité constants   tout en se renouvelant et avec une flèche du temps active  ……C’est grosso modo le modèle de notre cher ami   JJM  ….

Le second   représente tout le groupe   découlant des   équations de la relativité  générale. C’est ce que j’appelle  l’éventail des «  modèles  einsteiniens «     …. Il résume le tableau à 15 cases montré  à savoir celui décrivant les résultats de Schwartzchild  ,De Sitter , Friedmann ,  Le Maitre , Roberson , Walker   ETC  …Et puisqu’ il part d’une singularité  big bang    à densité infinie et temps zéro  , il a été complété depuis par le processus d’inflation   qui  homogénéise   l’espace-temps en le dilatant   .  La densité peut suivant les modèles se   mettre à recroitre  ou  baisser  diversement  …J’y ai   adjoint  le " big rip "   qui  suppose l'existence d'une forme d'énergie  inconnue, l'énergie fantôme, dont la principale caractéristique est de voir sa densité augmenter alors que l'expansion se poursuit  Ce modèle a été proposé pour la première fois en 1999 par Robert R. Caldwell

-«  Et bien entendu OLIVIER   , vous n’allez pas nous expliquer ce qu’est cette mystérieuse énergie fantôme !!!???

-«    Oui puisque vous me le demandez   si impérieusement !
Depuis  1998, un nombre croissant d'observations suggère que l'expansion de l'univers s'accélère au cours du temps… Ce résultat s'interprète  si l'on suppose qu'une force dans l'Univers exerce un effet gravitationnel  non pas attractif comme la matière ordinaire, mais répulsive  (une pression  d’expansion)…Les physiciens lui ont collé le nom d’énergie sombre ou noire !!!  Comme ses  propriétés  ne sont pas connues avec précision à l'heure actuelle on ne va pas bruler  ISAAC NEWTON  a postériori pour autant !!!  D’autant qu’i l a été calculé  que si la pression de l'énergie sombre était  à peine inférieure à celle qu'induirait  une constante cosmologique, c'est qu'elle serait de l'énergie fantôme. !!!

-«  Et des preuves il y en a ??

-«Le scénario du Big Rip reste spéculatif. PEPPER
J’en passe à la  troisième famille de  modèles, la plus en course actuellement     …..Il a été jugé  par certains nécessaire d’admettre  de sortir  enfin de la singularité  de la  M.G    pour proposer des modèles de  rebonds d’univers   s’ accompagnant soit de cycles  plus ou moins variables    basés sur  des  propositions de rebonds quantiques(  Bojowald  etc ) soit du modèle branaire …. Notre univers serait situé sur une 3-brane, une sorte de schmilblick étendu en théorie des Cordes. L'Univers constituant notre brane flotterait dans un super-univers constitué de dimensions supplémentaires et  ferait partie d'un ensemble plus vaste. Dans ce scénario, le Big Bang serait un  méga-échange d’énergie, qui se produirait lorsque deux branes se touchent et cet évènement se renouvellerait, pourquoi pas ?

-«  Vous avez raison OLIVIER : c’est spéculatif !Et le dernier ,,, ?

-«  Il reposerait sur un état de faux vide de l’espace  vierge  initial ….  La densité d’énergie    y   resterait   quasi  nulle  à l’état global…..   Car  elle reposerait sur des  opportunités  de variations    d’ oscillateurs locaux  résidents  ,   initialisées par des occurences  de  synchronisations  d’ondes   suivant le principe de  HUYGHENS …. Et qui se développeraient parfois  crescendo    ….  L’univers  naitrait ainsi  d’un   processus aléatoire    de la  matérialisation  de cette énergie   éparse ……Pour  disparaitre    après   le  développement plus ou moins limité  de cette harmonisation   et retourner  in fine  au quasi zéro  global initial ….  L’Univers    serait    en quelque sorte d’un processus stochastique   mais fruit à  la longue   plus ou moins  inévitable  d’un «  hasard  et d’une  nécessité » (  Processus  par exemple de type OSCAR )

  A SUIVRE


4 commentaires:

  1. Article vraiment passionnant Olivier qui synthétise bien la problématique cosmologique.
    Trois remarques :

    1) Dans le modèle dynamique-permanent de JJM, il n’y a pas de flèche du temps puisque il n’y a pas de naissance d’univers, qu’il est éternel. Vous pouvez donc choisir n’importe début pour initier le temps qui serait celui de la naissance de telle ou telle galaxie ou étoile.

    2) De fait, le critère de classification des types d’univers devrait reposer sur la distinction plus fondamentale : univers éternel incréé et univers créé. Dés lors il n’y en aurait que deux types, celui de JJM (notamment) et les trois autres qui tous, selon des modalités différentes imaginent une naissance et un début d’univers devant nécessairement se déployer sur le mode de l’expansion.

    3) Les trois modèles postulent uniformément la création des astres selon la théorie de l’effondrement gravitationnel, ce qui suppose que le temps de production de la matière première soit différent et antérieur à la gestation de l’étoile. Or le choix de cette astrogenèse contraint immédiatement les autres cosmogenèses. On n’a pas assez attiré l’attention sur cet aspect de la cosmophysique actuelle qui a adopté comme un seul homme l’astrogenèse par effondrement.

    Très cordialement

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    1. cher JJM
      JE ME R2JOUIS DE VOTRE INTERET !!
      Toutefois j objecte : il y a une flèche du temps dans votre modèle , car il ne peut revenir en arriere comme dans certains modèles de multivers à trous blancs / trous noirs
      BIEN CORDIALEMENT

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    2. ça se discute. Dans un univers éternel il ne peut y avoir d'avant et d'après et aucun début à la flèche du temps. Il s'agit d'un présent permanent. J'avoue ne pas comprendre comment le temps peut faire machine arrière. L'essence de temps est un mouvement aller.
      A propos du temps, il fait trop beau, le printemps explose.
      Bien à vous

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  2. Le modèle OSCAR est caractérisé par sa dualité dans tous les domaines. Le monde stochastique est incréé (mais en évolution permanente) et M L T n'apparaît pas dans le référentiel dipolaire. C'est le fameux zéro relatif que l'on confond avec le zéro absolu. Donc le temps ne s'écoule pas. Mais le crédit d'entropie maximale induit un flux de synchronisation partielle dans un BEC primordial. Ce flux ne s'arrête que lorsque l'aire du BEC est saturée.

    La saturation implique une superposition des sites qui se traduit par une délocalisation (vulgairement une quasi séparation). Les monopôles ainsi créés n'annulent plus M,L,T et donc les paramètres physiques apparaissent. Le temps s'écoule.

    Cet écoulement du temps fait baisser drastiquement les effets statistiques du monde stochastique. De ce fait, il n'évolue plus significativement durant la phase expansion de la bulle-univers.

    La séparation (aire) s'accompagne de la mitose (volume) des oscillateurs dipolaires élémentaires. Le groupement des masses élémentaires formant l'aire, revient à consolider un oscillateur géant dont les caractéristiques suivent la loi des oscillateurs. Ainsi la période varie comme la racine carrée de la masse. C'est exactement ce que donnent toutes les relations physiques fondamentales que nous connaissons. Toutes !

    Cordialement

    PS : Sans le prisme de la dualité, on ne peut comprendre cet univers qui se résume en un cycle entropique.

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