WORLD NUCLEAR EXHIBITION 2018 /Compte -rendu n° 2

« Qu’avons-nous à faire de meetings d’ingénieurs et industriels pro nucléaires  attachés à nous  faire  poursuivre les errements du  Passé … » me diraient-ils de vive voix    (s’ils le pouvaient ?)  ces stupides moutons de PANURGE   qui se pressent  d’  aller chercher dans les quelques autres états   les accidents dont notre pays  a été privé  …..

Et je prends à témoin ceux de mes lecteurs   qui ont vécu ces 50  années d’électricité tranquille, sure   et relativement bon marché  et en tous cas exempte de charge   CO2 ….Certes nous nous sommes trompés au départ en partant sur la filière gaz-graphite ; certes  nous avons dû investir des capitaux dans  des installations qu’ il faudra démanteler  tôt ou tard  ….Mais nous ne  sentirons pas  coupables d’avoir empoisonné , ( plus ou autant que les autres)   notre  Terre  avec tout ce  que  pétroliers , gaziers et charbonniers  .  y balancent allégrement  depuis  plus d’un siècle  et demi de développement industriel …

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Revenons à notre World Nuclear Exhibition 2018  / WNE  dont je vous ai présenté hier les résumés des thèmes ….  A quoi un tel   meeting    peut-il servir ?  Réponse : Le nucléaire est la troisième industrie française, rappelle Dominique Minière, directeur exécutif du groupe EDF en charge de la production nucléaire et thermique. Les autres grandes filières, comme l’aéronautique ou la plate-forme automobile,  rassemblent ensemble leurs acteurs pour    capitaliser   le fruit de leurs contacts dans  des  salons du  Bourget   ou des salons automobile de  Genève   ;;;Alors pourquoi   ne pas promouvoir  l’équivalent en  « Grand raout  nucléaire » ???

LE  problème  réside semble t il   dans les structures  des producteurs d electricité   . En dehors de quelques grands pays   qui  laissent un champ économique libre  à leurs producteurs   , la plupart des  productions  électriques   des grands pays  restant encore nucléaires   est  affaire des états     et de structures   lourdes  de   disponibilité financières  …..  Essayez  d’aller proposer  à la Russie , la Chine   , aux  Indes   ( ou à d’autres )  vos  projets de  centrales nucléaires ou vos usines de retraitement  si  Messieurs  Poutine  /Xi Jinping/Ram Nath Kovind    s ils  ne sont pas d’accord  ou s’ils vous demandent de  partager  vos savoir-faires spécifiques   ou d en  assurer à moitié les investissements ;;;Dur  ne pas vendre son âme … !

Il existe pourtant quelques contre –exemples  qui redonnent un  peu d’optimisme  a cette industrie

Ainsi dès 2018, les Emirats arabes unis seront le premier pays du Golfe à compter le nucléaire dans son mix de production électrique.……  Du 30 octobre au 1er novembre, l’émirat accueille pour la première fois  une  conférence internationale sous l’égide de l’AIEA.  C est  à replacer dans le contexte du démarrage courant 2018, de l’unité 1 de la centrale Barakah. Quatre réacteurs à eau pressurisée APR-1400 sont actuellement en construction par un consortium  coréen Kepco. Une fois achevés et connectés au réseau, à l’horizon 2020, les quatre réacteurs de la centrale de Barakah fourniront près du quart des besoins en électricité du pays. Actuellement, les EAU recourent à des centrales fossiles pour la production d’électricité, bien que leur secteur photovoltaïque soit également en plein développement.

 «  Comment ?   voilà des pays qui ne savent quoi faire de leurs petrodollars  et se risquent dans le nucléaire au lieu de tout tenter dans le solaire ??? »me demandez vous ????

 «  Et bien oui ! ET J’EN RAJOUTE ! L'Arabie saoudite a  pour ambition de construire 16 réacteurs nucléaires dans les deux prochaines décennies, selon des responsables qui citent un coût total d'environ 80 milliards de dollars (65 milliards d'euros)

. L’objectif est de produire 17,6 gigawatts d'ici 2040, soit un peu plus de 10 % de la production totale d'électricité. Le programme saoudien commencerait par la construction de deux réacteurs, produisant chacun entre 1,2 et 1,6 gigawatt.

Mais l’objectif est de voir loin  ….. loin……Situé en plein désert et cerné par les mers, la péninsule  n’a d’autre choix que de dessaler l’eau qu’elle consomme. La désalinisation est une opération qui, en plus d’être polluante , ( distillation ou flash multi-étages ) est gourmande en énergie. Or, le royaume souhaite limiter sa consommation d’hydrocarbures pour pouvoir exporter  plus longtemps    …. Car il arrivera bien un jour où la géologie miraculeuse de ce pays sera trés   contrariée par une latitude tellement devenue chaude   , que l’eau vaudra   peut être le prix de l’argent ! soit dit en passant , d ores et dèjà e gouvernement d'Arabie Saoudite, produit 4 600 000 m3/jour grâce à ses 28 usines de dessalement, soit 69 % de la production du royaume, !!!!!!

  Vous avez donc bien saisi je suppose   que le marché prospectif du nucléaire n est pas mort !

 A suivre