Bien que je sois tenté de poursuivre la
discussion avec Mr PEPPER l intérêt qu’a suscité l’article d hier
sur les catastrophes cosmiques atteignant la Terre ( et
aussi le nombre de lecteurs !) a changé ma cible d’aujourd’hui ….Car il se
trouve que mon résumé hebdo
de SCIENCE X m a signalé un très gros article que la NASA
vient de faire paraître en
relation avec le sujet …
Mais il y a
pourtant un problème : il est bien trop long pour être intégralement traduit ici !Je
vais donc vous en proposer
exceptionnellement un très sévère
résumé qui dégagera l’utilité
étendue du travail et mon commentaire suivra dans l’article suivant
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«NASA researchers track slowly splitting 'dent' in
Earth's magnetic field”
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Des
chercheurs de la NASA retracent lentement une `` dérive dans le champ magnétique terrestre
par Mara
Johnson-Groh et Jessica Merzdorf, Centre de vol spatial Goddard de la NASA
Cette
visualisation stéréoscopique montre un modèle simple du champ magnétique
terrestre. Ce champ magnétique protège partiellement la Terre des particules
chargées nocives émanant du Soleil. Crédit: Goddard Space Flight Center de la
NASA
Une petite partie mais en évolution dans le champ magnétique
terrestre peut causer de gros maux de tête aux satellites.
Le champ
magnétique terrestre agit comme un bouclier protecteur autour de la planète,
repoussant et piégeant les particules chargées du Soleil. Mais sur l'Amérique
du Sud et le sud de l'océan Atlantique, il y a un point inhabituellement faible s- appelé Anomalie
de l'Atlantique Sud, en abrégé SAA - qui permet à ces particules de plonger plus
près du sol que la normale. Le
rayonnement des particules solaires dans
cette région peut «
détraquer »les ordinateurs de bord et interférer avec la collecte de
données des satellites qui la traversent – Et c’est une des principales raisons pour lesquelles
les scientifiques de la NASA veulent suivre et étudier l'anomalie.
Cette anomalie
de l'Atlantique Sud intéresse également les scientifiques de la NASA qui
surveillent les changements d'intensité du champ magnétique, terrestre à la fois pour la façon dont ces changements affectent notre atmosphère et comme indicateur de ce qui se passe , au plus profond du globe.
Actuellement,
le SAA ne crée aucun impact visible sur la vie quotidienne en surface.
Cependant, des observations et des prévisions récentes montrent que la région
s'étend vers l'ouest et continue de s'affaiblir. Le SAA se divise également - des données
récentes montrent que la vallée de l'anomalie, ou région d'intensité de champ
minimale, s'est divisée en deux lobes, créant des défis supplémentaires pour
les missions satellitaires.
Un grand
nombre de scientifiques de la NASA dans des groupes de recherche géomagnétique,
géophysique et hélio physique observent et modélisent la SAA, pour surveiller
et prédire les changements futurs et aider à se préparer aux futurs défis des
satellites et des humains dans l'espace. »
…………………………….
Puisque
je vous ai montré les cibles
principales je préfère abréger la suite
en vous présentant la vidéo NASA/
YOU TUBE 5 mais elle est en anglais !) que vous devez appeler sur votre PC en inscrivant sur GOOGLE le lien : https://youtu.be/qpdQcw_52iM
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Et pour
finir je vous traduis leur conclusion :
« Afin
de comprendre comment la SAA évolue et se prépare aux futures menaces
pesant sur les satellites et les instruments, Sabaka, Kuang et leurs collègues
utilisent les observations et la physique pour contribuer aux modèles globaux
du champ magnétique terrestre.
Le Soleil
expulse avec un flux constant de particules et de champs magnétiques connus sous le
nom de vent solaire de vastes nuages de plasma chaud et de rayonnement
appelés éjections de masse coronale. Ce matériau solaire traverse l’espace et
frappe la magnétosphère terrestre, l’espace occupé par le champ magnétique
terrestre, qui agit comme un bouclier protecteur autour de la planète. Crédit:
NASA Goddard / Bailee DesRocher voir photo ci dessous
L'équipe
évalue l'état actuel du champ magnétique à l'aide des données de Swarm de l'Agence spatiale européenne, des missions précédentes d'agences du
monde entier et des mesures au sol. L'équipe de Sabaka analyse les données
d'observation pour séparer leur source avant de les transmettre à l'équipe de
Kuang. Ils combinent les données triées de l'équipe de Sabaka avec leur modèle
de dynamique de base pour prévoir la variation séculaire géomagnétique
(changements rapides du champ magnétique) dans le futur.
Les modèles
géodynamiques sont uniques dans leur capacité à utiliser la physique de base
pour créer des prévisions pour un avenir proche, a déclaré Andrew Tangborn,
mathématicien au laboratoire de géodynamique planétaire de Goddard.
"Ceci
est similaire à la façon dont les prévisions météorologiques sont produites,
mais nous travaillons avec des échelles de temps beaucoup plus longues",
a-t-il déclaré. "C'est la différence fondamentale entre ce que nous
faisons à Goddard et la plupart des autres groupes de recherche modélisant les
changements dans le champ magnétique terrestre."
L'une de ces
applications à laquelle Sabaka et Kuang ont contribué est le champ de référence
géomagnétique international, ou IGRF. Utilisé pour diverses recherches, du
noyau aux limites de l'atmosphère, l'IGRF est une collection de modèles candidats
élaborés par des équipes de recherche mondiales qui décrivent le champ
magnétique terrestre et suivent son évolution dans le temps.
"Même
si la SAA évolue lentement, elle subit un changement de morphologie, il est
donc également important que nous continuions à l'observer en poursuivant ses
missions", a déclaré Sabaka. "Parce que c'est ce qui nous aide à
faire des modèles et des prédictions."
L'évolution
de la SAA offre aux chercheurs de nouvelles opportunités pour comprendre le
noyau de la Terre et comment sa dynamique influence d'autres aspects du système
terrestre, a déclaré Kuang. En suivant cette «bosse» qui évolue lentement dans
le champ magnétique, les chercheurs peuvent mieux comprendre la façon dont
notre planète évolue et aider à préparer un avenir plus sûr pour les
satellites.
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Study reveals strange magnetic behaviour 8-11 million
years ago
Provided by NASA's Goddard Space Flight Center
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MES COMMENTAIRES FERONT L OBJET DU PROCHAIN
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