vendredi 29 novembre 2019

SCIENCES.ENERGIES.ENVIRONNEMENT/ LE MONDE SELON LA PHYSIQUE/ WEEK 47 PART 3


Voici  ma traduction de l’article   liè  à l’astronomie reçu  de SCIENCE X  ce matin
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NOVEMBER 28, 2019

European Space Agency agrees record budget to meet new challenges
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L'Agence spatiale européenne approuve un budget record pour relever  de nouveaux défisEuropean Space Agency members agreed a record five-year budget of 14.4 billion euros to face up to growing challenges and ensure


Les membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont convenu jeudi d'un budget record de 14,4 milliards d'euros, promettant de maintenir l'Europe à la première place alors que les Etats-Unis et la Chine se préparent et que des perturbateurs du secteur, tels qu'Elon Musk's Space,  se présentent pour  de nouveaux défis.


Le budget est fractionné, avec 12,5 milliards d'euros (14,1 milliards de dollars) engagés sur trois ans et la totalité des 14,4 milliards d'euros sur cinq, ce qui représente une augmentation d'environ quatre milliards d'euros par rapport au plan de dépenses précédent.

"C'est une surprise, et c’est ncore plus que ce que j'avais proposé ... c'est bon", a déclaré Jan Woerner, président de l'ESA, lors d'une conférence de presse, après la réunion des ministres des 22 Etats membres à Séville pendant deux jours.

M. Woerner a déclaré que les promesses de financement signifiaient que l'ESA pourrait gérer une série complète de programmes ainsi que des travaux scientifiques supplémentaires, citant des initiatives visant à renforcer l'observation de la Terre dans le cadre, entre autres, de la surveillance du changement climatique.

"C’est un pas de géant pour l’Europe, cinquante ans après l’atterrissage lunaire", a déclaré Jean-Yves Le Gall, responsable de l’agence spatiale française.

"Nous avons battu tous les records en termes de contributions financières", a ajouté Le Gall.

La contribution la plus importante au budget est venue de l’Allemagne (3,3 milliards d’euros), suivie de la France (2,7 milliards d’euros), de l’Italie (2,3 milliards d’euros) et de la Grande-Bretagne (1,7 milliard d’euros).

L'ESA n'étant pas un organe de l'Union européenne, la position de la Grande-Bretagne en tant que membre reste inchangée malgré le Brexit.

Pour renforcer ce message, l'Agence spatiale britannique a publié une déclaration rappelant que la Grande-Bretagne était l'un des membres fondateurs de l'ESA et précisant ses engagements vis-à-vis d'une série de programmes comprenant l'observation de la Terre, les télécommunications 5G et la surveillance des débris spatiaux.
Parmi les projets mis en avant par l'ESA, citons le premier détecteur d'ondes gravitationnelles dans l'espace, LISA, et la mission de trou noir Athena, conçues pour "permettre des avancées fondamentales dans notre compréhension de la physique fondamentale de l'Univers".

L'ESA a réaffirmé son engagement en faveur de la Station spatiale internationale jusqu'en 2030 et sa participation au projet Gateway, la première station spatiale prévue pour orbiter la Lune.

"Les astronautes européens se rendront sur la Lune pour la première fois", indique le communiqué. L'ESA soutiendra une "mission révolutionnaire de retour d'échantillons sur Mars, en coopération avec la NASA."

Dans le secteur des télécommunications, l'ESA souhaite contribuer au développement de systèmes de satellites flexibles intégrés aux réseaux 5G, "ainsi que de la technologie optique de nouvelle génération pour un" réseau dans le ciel "de type fibre, marquant une transformation du secteur des communications par satellite".

Les ministres ont également approuvé la transition vers la prochaine génération de lanceurs, le gigantesque Ariane 6 et le plus petit Vega-C, "et ont donné le feu vert à Space Rider, le nouveau vaisseau spatial réutilisable de l'ESA".

Lors de la réunion, les responsables de l'ESA avaient déclaré que l'agence espérait obtenir un financement accru pour que l'Europe ne soit pas à la traîne.

L'Europe s'est imposée comme un acteur spatial majeur, avec le lanceur Ariane 6, le dernier né de la chaîne de production, et le système GPS Galileo opérationnel.

Les critiques disent toutefois qu'il a mis du temps à développer certaines innovations clés, notamment des fusées réutilisables conçues par Musk.

Cette évolution du "nouvel espace" a vu Musk développer des lanceurs réutilisables pour des satellites considérablement plus petits mais plus puissants, conçus pour créer et gérer le "monde connecté" des voitures sans conducteur et d'innombrables autres aspects de la vie quotidienne sur Terre.

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 Mes commentaries
J ‘aurais du être surpris  si je n’avais appris qu’ELON MUSK    ne cherchait à  se  faire une place majeure    dans l’aérospatial    pour le secteur privé américain avec sa société SPACE x .Et je n’oublie pas que  russes et chinois   ne veulent pas perdre la moindre miette   de la leur !
 Par ailleurs il faut se rappeler  que  L'Agence spatiale européenne l’ESA S   s est véritablement construite de bric et de  broc  (Les 10 membres des agences ELDO et ESRO qui ont précédé l'ESA - France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie, Espagne, Belgique, Suède, Pays-Bas, Suisse et Danemark - sont tous membres   lorsque  l’ESA est créée. .) Ils ont été rejoints par l'Irlande (1986), l'Autriche ( 1986), la Norvège        ( 1995), la Finlande (2000), le Portugal ( 2000), la Grèce (2005) et le Luxembourg (2008). La disparition du rideau de fer a permis l'adhésion de : la République tchèque ( 2011), la Roumanie ( 2012), la Pologne (e 2012), l'Estonie (1er  2015) et la Hongrie (2015). Je suis d’autant plus étonné de ce surplus budgétaire   pour l’Espace  que  la majorité   de ces  mêmes états  sont quasi absents pour aider à régler les problèmes africains ……


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